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Club Finance autour de Michel Crémieux (1974), Président d'ENEL France
La renaissance du nucléaire civil : l’exemple de l’Italie
La perspective d’un épuisement des réserves de combustibles fossiles et l’extraordinaire développement des pays émergents a conduit de nombreux Etats à rouvrir le dossier du nucléaire civil. En quelques années, les projets de centrales nucléaires se sont multipliés. Mais du projet à la commande optionnelle, de l’option à la construction, le chemin est long et semé d’obstacles. Les Agences de Sécurité Nucléaire imposent à juste titre des conditions draconiennes auxquelles les concepteurs/constructeurs de centrales et les opérateurs doivent se plier. L’identification et le choix des sites imposent des études complexes. La mise en œuvre de programmes nucléaires requiert la disponibilité de compétences hautement qualifiées, aujourd’hui en quantité très insuffisante. Chaque pays exige des grands constructeurs mondiaux qu’ils s’engagent à associer les industries locales à la réalisation des centrales de sorte que les programmes nucléaires dopent leur économie. Enfin, la question majeure reste l’acceptabilité des centrales par la population. Sur tous ces aspects, l’exemple de l’Italie, où le dossier du nucléaire civil a été réouvert après 22 ans de moratoire, est éclairant.
Mais le marché du nucléaire dans le Monde a radicalement changé depuis les années 80. Alors que 90% des centrales étaient construites en Europe et aux Etats-Unis à cette époque, aujourd’hui 90% des centrales nucléaires sont construites dans les Pays Emergents, Chine en tête. On construira peut-être une centrale nucléaire par an en Europe dans les dix ans à venir, on en construit près d’une par mois en Chine. Cette situation du marché n’est pas sans conséquence sur l’industrie électro-nucléaire française et est au cœur de la réflexion menée par François Roussely à la demande du Président de la République. Comment une industrie puissante qui s’est développée au fil du temps grâce à des commandes publiques sur le marché intérieur peut-elle s’adapter à l’internationalisation de son marché, à la concurrence de nouveaux constructeurs, et résister à la délocalisation de ses productions et de ses compétences ? Quels sont les atouts de la filière française, et de l’EPR en particulier ? Comment la filière française peut-elle s’organiser ? Là encore, l’exemple du projet italien est intéressant à suivre. Pourquoi et comment l’ENEL, principal producteur d’électricité italien a pris une double option à cet égard : l’option de l’EPR et l’option de l’alliance avec EDF.
Président d’Enel France depuis novembre 2008 Michel CRÉMIEUX, a construit l’essentiel de sa carrière autour des problématiques liées au marché de l’électricité. Il était précédemment Chief Operating Officer d’Edison, deuxième opérateur italien du secteur de l’électricité. Il a auparavant occupé diverses fonctions au sein du groupe EDF, notamment celles de directeur de la Branche développement, puis de directeur des Opérations internationales. Michel CRÉMIEUX est un ancien élève de l’école Polytechnique et de l’ENSAE (1974).
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Vendredi 25 février 2011
08h15
- 10h00
Ladurée
21 rue Bonaparte
75006
Paris
-
25 € Diplômés membres
-
30 € Diplômés non membres
Extérieurs
Inscriptions closes
Ladurée
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Complément d'information (parking, Métro...)
Métro Saint Germain des Prés (4)
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