L’Entreprise Sociale et Solidaire : ça marche ? 

ATTENTION : CHANGEMENT DE JOUR !

Exceptionnellement ce petit-déjeuner se déroulera un mercredi

Mercredi 4 juin à 8h15

          chez  "Ladurée",  21 rue Bonaparte - 75006 Paris    

    Métro "Saint-Germain-des-Prés

Nous poursuivons cette 10ème saison des Petits-déjeuners de l’ENSAE sur la thématique « Agir pour dépasser la Crise », qui fait intervenir des chefs d’entreprise, des économistes, des sociologues et  des intellectuels de la société civile.

Mettre l'efficacité de l'économie de marché au service de l'intérêt général, lutter contre la pauvreté ou pour la protection de l'environnement, ce sont autant de leitmotivs que défendent les entreprises sociales et solidaires ; une vision en apparence opposée à la puissante main invisible décrite par Smith ou Stuart Mill. Alors, mettre l'entreprise au service de l'humain, est-ce seulement une nouvelle utopie, un gadget marketing, ou au contraire une vraie révolution ? Que recouvre précisément ce terme ? Regroupées derrière une organisation - le MOUVes-  pour la plupart jeunes, ces entreprises défrichent un nouvel espace. Quels sont les critères qui permettent de les différencier? Comment se distinguent-elles dans leur objet, leur organisation opérationnelle et leurs objectifs (rémunération, modèle économique, rôle des actionnaires quand ils existent...) ? Comment sont-elles labélisées ? Marquant vraisemblablement un besoin de quête de sens qui toucherait profondément la génération Y, observe-t-on cette dynamique également au delà de nos frontières ? 

La profitabilité, l'accumulation du capital ou la rémunération des actionnaires passent-elles au second plan pour les ESS ? Se limitent-elles au format associatif ou coopératif ou bien recouvrent-elles des formes capitalistes plus classiques de type SAS ou SARL?  Comment se positionnent les ESS face aux multinationales, qui ont souvent galvaudé le concept d'investissement socialement responsable ? Partenaires, étrangères ou indifférentes ? Ces entreprises d'un autre type sont-elles pérennes ? Comment assurent-elles leur autonomie financière et leur développement à long terme ?

Jacques DASNOY, délégué général du MOUVes, a été auparavant consultant, accompagnant pendant huit ans de grandes entreprises dans la mise en œuvre de leur politique de mécénat. Il a également favorisé la construction de partenariats "public/privé" autour d’enjeux d’intérêt général (éducation, égalité des chances, handicap, culture…). Son ambition est aujourd’hui d’accélérer la croissance de l’entrepreneuriat social, en France et en Europe, phénomène qu'il viendra décrire et expliquer le 4 juin.