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20 juillet 2018
Ecole d'ingénieurs, école de commerce, pourquoi choisir ? François Grimaud, double diplômé ENSAE-HEC, témoigne.
Publié par
Francois Grimaud
| Nos alumni
18 ans, l'âge d'un choix qui semble engager toute une vie. Parfois évident, souvent plus cornélien. François Grimaud (2015) témoigne qu'il existe une autre voie, pour celles et ceux qui ont envie de "plus".
Variances : François, une fois entré à l'ENSAE, tu as choisi de t'orienter vers le double diplôme ENSAE-HEC que tu as obtenu en 2015. Peux-tu nous décrire ta démarche et tes motivations ?
François Grimaud : En fait, j’ai intégré une classe prépa MP en 2007 pour devenir … pilote de chasse. Situation singulière. Pour des raisons personnelles, j'ai finalement changé mon fusil d’épaule et abandonné mon souhait de piloter. A la sortie de spé, retour à une situation banale, celle du taupin qui, à la fin de sa prépa, n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire après (quelle école ? quel métier ?). Fin juillet, « comme tout un taupin », je me suis plongé dans les plaquettes alpha et j'ai passé quelques coups de fil (ce qui me semble de loin la méthode la plus efficace pour échanger et se faire une idée sur une école, sur un choix de boulot,… à condition toutefois de croiser les témoignages !). Finalement, j'ai décidé de placer l’ENSAE dans mes premiers choix, tenté à la fois par des enseignements atypiques qui éveillaient ma curiosité (l’économie, les stats, la finance, même un peu de sociologie… des domaines inexplorés jusqu’alors en prépa !), mais aussi par des matières « tangibles », bienvenues après trois années de mathématiques abstraites !
Mon choix se révèle parfaitement adapté à mes attentes, je suis très intéressé par les enseignements dispensés à l'ENSAE ainsi que par la vie à l'école dans laquelle je m'investis en devenant Vice-Président du BDE. Pourtant, même si je n'ai aucune déception, je ressens une soif supplémentaire d'élargir le champ de mes compétences. Informé de la possibilité de suivre le cursus du double diplôme ENSAE-HEC, je pense avoir trouvé la solution. Je me lance donc : les matières dispensées par les écoles de commerce sont très concrètes, et cela m’attire particulièrement.
V : Comment s’est déroulé le cursus du double diplôme ?
FG : J’ai pour ma part suivi le double diplôme avec HEC, mais l’ENSAE propose un double diplôme avec chacune des 3 écoles de commerce parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP). Cela me rappelle la phrase d’un camarade de promo qui me disait : « tu vois la force de l’ENSAE dans la multiplicité et la qualité des partenariats qu’elle offre en 3ème année », et c’est vrai ! Mais pour en revenir au format des doubles diplômes, ils varient pour chacune des écoles-partenaires, ce qui est consultable sur le site ensae.fr (http://www.ensae.fr/doubles-diplomes-francais/).
Concernant HEC, le format est le suivant : on effectue sa L3 et son M1 (première et deuxième année) à l’ENSAE, puis un nouveau M1 et son M2 à HEC. Il est par ailleurs possible de revenir ensuite à l’ENSAE pour y effectuer une troisième année de spécialisation supplémentaire (un deuxième M2).
V : Quelle complémentarité as-tu trouvée dans ces deux formations ?
FG : Elles sont complémentaires à plusieurs niveaux. D’abord, d’un point de vue des enseignements dispensés, HEC aborde un large éventail de domaines dans son socle fondamental (comptabilité, économie, finance, supply chain, marketing, droit, management des SI,…) tandis que l’ENSAE se concentre essentiellement sur les statistiques, l’économétrie, l’économie (macroéconomie et microéconomie) et la finance, mais en approfondissant à l'extrême chacun de ces domaines. On touche ici la différence fondamentale entre une école de commerce généraliste et une école d’ingénieurs spécialiste (et reconnue pour son très haut niveau de technicité).
Dans le premier cas, l’objectif est de connaître un peu tout sur tous les domaines ; de ce fait les futur.e.s managers diplômé.e.s d’école de commerce n’auront pas vocation à être des expert.e.s. Dans le deuxième cas, c’est le deep dive : la vocation de l’ENSAE est a contrario de dispenser aux élèves une formation d'excellence sur des techniques de pointe comme l’actuariat, la data science ou la finance quantitative. A la sortie de l’école, les diplômé.e.s de l'ENSAE seront reconnu.e.s et recherché.e.s pour leur haute technicité dans leurs domaines de prédilection.
Une autre différence m'est apparue dans la manière d’enseigner (et peut être intimement liée à mon propos précédent) : l’induction vs. la déduction. A HEC, l’approche d’enseignement est très pragmatique, probablement inspirée par une forte influence anglo-saxonne : on part d’un use case, que l’on décortique et à partir duquel on va développer une théorie générale ; c’est l’approche inductive. A l’inverse, l’angle d’attaque pris par l’ENSAE est très souvent déductif. On part d’une théorie abstraite (que l’on va décortiquer aussi), et on appliquera cette théorie à d'autres exemples. Les deux approches sont très complémentaires, avec chacune ses avantages et ses inconvénients. J’ai l’habitude de dire qu’à l’ENSAE, on est systématique et scientifique, le risque étant parfois de se perdre dans les méandres théoriques, en oubliant les applications pratiques. Quant à HEC, on reste parfois sur sa faim en matière de théorie et d’une approche qu’on aimerait souvent plus systématique (mais c’est un ingénieur qui parle …) ; néanmoins, les use cases utilisés en cours permettent de bien marquer les esprits et les mémoires.
V : Aujourd'hui, dans ta vie professionnelle, penses-tu que cette double formation te permette d'avoir un parcours singulier ?
FG : Oui, aujourd'hui, mais aussi, j'en suis convaincu, au cours des prochaines années, dans l'évolution de mon parcours professionnel à 5 ou 10 ans.
Je travaille depuis un peu plus de 2 ans, dans un cabinet de conseil en stratégie (Exton). Ce choix est déjà singulier pour un diplômé d'école d'ingénieurs car, curieusement, c’est une voie moins connue par ces élèves alors qu’il s’agit d’une voie « royale » de sortie pour les écoles de commerce. Pour autant, tous les cabinets de conseil sont à l’affût de profils ingénieurs, qui apportent une façon de penser différente. Grâce à cette double formation, j’ai la fameuse « double casquette », même si, personnellement, je pense que mon « ADN-ingé » me ramène souvent à des réflexes et une approche scientifique des problèmes.
Concrètement, je trouve que cela se traduit dans une des compétences importantes du métier de consultant (et très certainement d’autres métiers) : savoir mener des analyses rigoureuses (c’est le profil « taupe » qui parle !), sans se perdre dans une technicité inutile ou superflue (là, le profil « épicier » sait souvent brillamment faire du Pareto optimal, i.e. faire 20 % du travail pour résoudre 80 % des problèmes - et il sait que c’est le secret de l’efficacité). Je pense que la double formation, telle que décrite, aide à jongler avec ces deux postures : endosser parfois le rôle de l’analysant systématique (lorsqu’on me demande par exemple de me plonger dans des analyses quantitatives) ; puis porter la casquette du non-technicien (si je joue par exemple le rôle de pilote de projet, qui ne doit pas être trop dans la technique, pour mieux sortir la tête du guidon…)
Par ailleurs, si mon métier, dans sa nature, peut sembler correspondre davantage à celui d’un élève sortant d’école de commerce, avoir, en plus, une vraie compétence data est un atout considérable dans les cabinets de conseil aujourd’hui. Pour exemple, nous avons créé la « Tribu Data » chez Exton : une équipe de quelques consultants qui réfléchissent sur les sujets data liés aux problématiques stratégiques de nos clients. Nous avons notamment créé en interne une formation R, afin d’acculturer tout le cabinet aux enjeux de la donnée, clairement incontournables à l’heure du buzz word Big Data. Au passage, tous les grands cabinets de conseil en stratégie ont aussi développé leur cellule data ; et je ne prends pas trop de risque en élargissant cette tendance au-delà du métier de consulting…
V : Pour conclure, que conseillerais-tu aux jeunes élèves qui se posent la question du choix entre un parcours de « taupin » ou un parcours « d’épicier » ?
Les deux, c’est possible aussi ! Et j’espère surtout vous avoir convaincu.e.s que c’était utile !
Je nuancerais toutefois mon propos en disant qu’il faudra aussi choisir à un moment donné. Non pas choisir entre « taupe » ou « épicier » mais plutôt choisir entre une carrière de technicien/spécialiste et celle d’un généraliste. Bien entendu, la réponse n’est pas figée : je peux vouloir être spécialiste de haut vol pendant quelques années, puis vouloir me détacher des activités d'expertise pour assumer des fonctions de direction. Certains me rétorqueront qu’un bon manager, c’est avant tout un spécialiste ayant fait ses preuves et qu’il sera bon manager car il connaît parfaitement le job de ses équipes. C’est sans doute vrai dans certains domaines et pour certains métiers ; et au niveau de manager uniquement. Mais au-delà, c’est-à-dire à des fonctions de direction générale ou de département, je suis convaincu du contraire, surtout dans des métiers très techniques liés aux data (dont les techniques évoluent très vite…). L’avantage d’une formation ingénieur + école de commerce est qu’elle donne plus de cartes en main si l’on souhaite quitter la posture de technicien / spécialiste pour se diriger vers des positions de management stratégique.
De manière plus pragmatique et « court-termiste », je conseillerais aussi aux futur.e.s ENSAEs, qui s’interrogent sur leur parcours scolaire et professionnel, d’interroger celles et ceux qui ont déjà fait ce chemin : on est plus intelligent à plusieurs et encore plus en rencontrant des Alumni. Ne soyez pas timides avec les coups de téléphones, les échanges informels autour d’un verre, d’un afterwork,... Le réseau - des élèves d’abord et des Alumni ensuite - sera un des atouts importants tout au long de votre vie professionnelle. Alors, commencez dès maintenant !
Variances : François, une fois entré à l'ENSAE, tu as choisi de t'orienter vers le double diplôme ENSAE-HEC que tu as obtenu en 2015. Peux-tu nous décrire ta démarche et tes motivations ?
François Grimaud : En fait, j’ai intégré une classe prépa MP en 2007 pour devenir … pilote de chasse. Situation singulière. Pour des raisons personnelles, j'ai finalement changé mon fusil d’épaule et abandonné mon souhait de piloter. A la sortie de spé, retour à une situation banale, celle du taupin qui, à la fin de sa prépa, n’a aucune idée de ce qu’il pourrait faire après (quelle école ? quel métier ?). Fin juillet, « comme tout un taupin », je me suis plongé dans les plaquettes alpha et j'ai passé quelques coups de fil (ce qui me semble de loin la méthode la plus efficace pour échanger et se faire une idée sur une école, sur un choix de boulot,… à condition toutefois de croiser les témoignages !). Finalement, j'ai décidé de placer l’ENSAE dans mes premiers choix, tenté à la fois par des enseignements atypiques qui éveillaient ma curiosité (l’économie, les stats, la finance, même un peu de sociologie… des domaines inexplorés jusqu’alors en prépa !), mais aussi par des matières « tangibles », bienvenues après trois années de mathématiques abstraites !
Mon choix se révèle parfaitement adapté à mes attentes, je suis très intéressé par les enseignements dispensés à l'ENSAE ainsi que par la vie à l'école dans laquelle je m'investis en devenant Vice-Président du BDE. Pourtant, même si je n'ai aucune déception, je ressens une soif supplémentaire d'élargir le champ de mes compétences. Informé de la possibilité de suivre le cursus du double diplôme ENSAE-HEC, je pense avoir trouvé la solution. Je me lance donc : les matières dispensées par les écoles de commerce sont très concrètes, et cela m’attire particulièrement.
V : Comment s’est déroulé le cursus du double diplôme ?
FG : J’ai pour ma part suivi le double diplôme avec HEC, mais l’ENSAE propose un double diplôme avec chacune des 3 écoles de commerce parisiennes (HEC, ESSEC, ESCP). Cela me rappelle la phrase d’un camarade de promo qui me disait : « tu vois la force de l’ENSAE dans la multiplicité et la qualité des partenariats qu’elle offre en 3ème année », et c’est vrai ! Mais pour en revenir au format des doubles diplômes, ils varient pour chacune des écoles-partenaires, ce qui est consultable sur le site ensae.fr (http://www.ensae.fr/doubles-diplomes-francais/).
Concernant HEC, le format est le suivant : on effectue sa L3 et son M1 (première et deuxième année) à l’ENSAE, puis un nouveau M1 et son M2 à HEC. Il est par ailleurs possible de revenir ensuite à l’ENSAE pour y effectuer une troisième année de spécialisation supplémentaire (un deuxième M2).
V : Quelle complémentarité as-tu trouvée dans ces deux formations ?
FG : Elles sont complémentaires à plusieurs niveaux. D’abord, d’un point de vue des enseignements dispensés, HEC aborde un large éventail de domaines dans son socle fondamental (comptabilité, économie, finance, supply chain, marketing, droit, management des SI,…) tandis que l’ENSAE se concentre essentiellement sur les statistiques, l’économétrie, l’économie (macroéconomie et microéconomie) et la finance, mais en approfondissant à l'extrême chacun de ces domaines. On touche ici la différence fondamentale entre une école de commerce généraliste et une école d’ingénieurs spécialiste (et reconnue pour son très haut niveau de technicité).
Dans le premier cas, l’objectif est de connaître un peu tout sur tous les domaines ; de ce fait les futur.e.s managers diplômé.e.s d’école de commerce n’auront pas vocation à être des expert.e.s. Dans le deuxième cas, c’est le deep dive : la vocation de l’ENSAE est a contrario de dispenser aux élèves une formation d'excellence sur des techniques de pointe comme l’actuariat, la data science ou la finance quantitative. A la sortie de l’école, les diplômé.e.s de l'ENSAE seront reconnu.e.s et recherché.e.s pour leur haute technicité dans leurs domaines de prédilection.
Une autre différence m'est apparue dans la manière d’enseigner (et peut être intimement liée à mon propos précédent) : l’induction vs. la déduction. A HEC, l’approche d’enseignement est très pragmatique, probablement inspirée par une forte influence anglo-saxonne : on part d’un use case, que l’on décortique et à partir duquel on va développer une théorie générale ; c’est l’approche inductive. A l’inverse, l’angle d’attaque pris par l’ENSAE est très souvent déductif. On part d’une théorie abstraite (que l’on va décortiquer aussi), et on appliquera cette théorie à d'autres exemples. Les deux approches sont très complémentaires, avec chacune ses avantages et ses inconvénients. J’ai l’habitude de dire qu’à l’ENSAE, on est systématique et scientifique, le risque étant parfois de se perdre dans les méandres théoriques, en oubliant les applications pratiques. Quant à HEC, on reste parfois sur sa faim en matière de théorie et d’une approche qu’on aimerait souvent plus systématique (mais c’est un ingénieur qui parle …) ; néanmoins, les use cases utilisés en cours permettent de bien marquer les esprits et les mémoires.
V : Aujourd'hui, dans ta vie professionnelle, penses-tu que cette double formation te permette d'avoir un parcours singulier ?
FG : Oui, aujourd'hui, mais aussi, j'en suis convaincu, au cours des prochaines années, dans l'évolution de mon parcours professionnel à 5 ou 10 ans.
Je travaille depuis un peu plus de 2 ans, dans un cabinet de conseil en stratégie (Exton). Ce choix est déjà singulier pour un diplômé d'école d'ingénieurs car, curieusement, c’est une voie moins connue par ces élèves alors qu’il s’agit d’une voie « royale » de sortie pour les écoles de commerce. Pour autant, tous les cabinets de conseil sont à l’affût de profils ingénieurs, qui apportent une façon de penser différente. Grâce à cette double formation, j’ai la fameuse « double casquette », même si, personnellement, je pense que mon « ADN-ingé » me ramène souvent à des réflexes et une approche scientifique des problèmes.
Concrètement, je trouve que cela se traduit dans une des compétences importantes du métier de consultant (et très certainement d’autres métiers) : savoir mener des analyses rigoureuses (c’est le profil « taupe » qui parle !), sans se perdre dans une technicité inutile ou superflue (là, le profil « épicier » sait souvent brillamment faire du Pareto optimal, i.e. faire 20 % du travail pour résoudre 80 % des problèmes - et il sait que c’est le secret de l’efficacité). Je pense que la double formation, telle que décrite, aide à jongler avec ces deux postures : endosser parfois le rôle de l’analysant systématique (lorsqu’on me demande par exemple de me plonger dans des analyses quantitatives) ; puis porter la casquette du non-technicien (si je joue par exemple le rôle de pilote de projet, qui ne doit pas être trop dans la technique, pour mieux sortir la tête du guidon…)
Par ailleurs, si mon métier, dans sa nature, peut sembler correspondre davantage à celui d’un élève sortant d’école de commerce, avoir, en plus, une vraie compétence data est un atout considérable dans les cabinets de conseil aujourd’hui. Pour exemple, nous avons créé la « Tribu Data » chez Exton : une équipe de quelques consultants qui réfléchissent sur les sujets data liés aux problématiques stratégiques de nos clients. Nous avons notamment créé en interne une formation R, afin d’acculturer tout le cabinet aux enjeux de la donnée, clairement incontournables à l’heure du buzz word Big Data. Au passage, tous les grands cabinets de conseil en stratégie ont aussi développé leur cellule data ; et je ne prends pas trop de risque en élargissant cette tendance au-delà du métier de consulting…
V : Pour conclure, que conseillerais-tu aux jeunes élèves qui se posent la question du choix entre un parcours de « taupin » ou un parcours « d’épicier » ?
Les deux, c’est possible aussi ! Et j’espère surtout vous avoir convaincu.e.s que c’était utile !
Je nuancerais toutefois mon propos en disant qu’il faudra aussi choisir à un moment donné. Non pas choisir entre « taupe » ou « épicier » mais plutôt choisir entre une carrière de technicien/spécialiste et celle d’un généraliste. Bien entendu, la réponse n’est pas figée : je peux vouloir être spécialiste de haut vol pendant quelques années, puis vouloir me détacher des activités d'expertise pour assumer des fonctions de direction. Certains me rétorqueront qu’un bon manager, c’est avant tout un spécialiste ayant fait ses preuves et qu’il sera bon manager car il connaît parfaitement le job de ses équipes. C’est sans doute vrai dans certains domaines et pour certains métiers ; et au niveau de manager uniquement. Mais au-delà, c’est-à-dire à des fonctions de direction générale ou de département, je suis convaincu du contraire, surtout dans des métiers très techniques liés aux data (dont les techniques évoluent très vite…). L’avantage d’une formation ingénieur + école de commerce est qu’elle donne plus de cartes en main si l’on souhaite quitter la posture de technicien / spécialiste pour se diriger vers des positions de management stratégique.
De manière plus pragmatique et « court-termiste », je conseillerais aussi aux futur.e.s ENSAEs, qui s’interrogent sur leur parcours scolaire et professionnel, d’interroger celles et ceux qui ont déjà fait ce chemin : on est plus intelligent à plusieurs et encore plus en rencontrant des Alumni. Ne soyez pas timides avec les coups de téléphones, les échanges informels autour d’un verre, d’un afterwork,... Le réseau - des élèves d’abord et des Alumni ensuite - sera un des atouts importants tout au long de votre vie professionnelle. Alors, commencez dès maintenant !
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