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14 septembre 2016
Insertion des jeunes diplômés : Principaux résultats de l’enquête sur la promotion 2015
Publié par
ENSAE
| Vie de l'école
L’année 2015 a été marquée par l’essor de la filière Data Science et par l’introduction d’un stage de fin d’études qui vient désormais clore le cycle ingénieur. Ces deux facteurs ont sans doute contribué à faire encore progresser les conditions d’entrée sur le marché du travail des jeunes diplômés de l’ENSAE ParisTech, en matière de taux d’emploi comme de rémunération annuelle à la sortie de l’école (49 200€ primes comprises, bien au-dessus de la moyenne – 36 500€ – des écoles d’ingénieurs membres de la Conférence des Grandes Ecoles – CGE [1]).
Une insertion professionnelle facilitée par une forte demande d’ingénieurs ENSAE ParisTech
La durée de recherche d’un emploi pour la promotion 2015 est inférieure à 2 mois dans 98% des cas. Près de 90% (contre 71% l’an dernier) des étudiants en activité ont trouvé leur emploi avant la fin de leur formation. L’introduction du stage de fin d’études depuis l’année scolaire 2014/2015 s’avère donc être un véritable accélérateur qui permet aux élèves de trouver leur futur employeur avant d’être diplômé.
En outre, 89% des étudiants se sont vus directement proposer un CDI (contre 77% en moyenne dans les écoles d’ingénieurs de la CGE). Le taux net d’emploi[2] est de 96% (contre 83% pour la moyenne des écoles de la CGE). Par ailleurs, 14% des étudiants poursuivent leur formation par une thèse, et 9% par un autre diplôme d’enseignement supérieur.
Des débouchés variés
La répartition des étudiants entre les différentes voies de spécialisation en dernière année montre le poids des filières Data Science et Actuariat qui attirent à elles seules 75% de la promotion. L’ENSAE ParisTech semble donc bien placée pour répondre à la forte demande en Data Scientists dans de nombreux secteurs d’activité. Les filières économiques (Prévision et Politiques Economiques et Analyse des Marchés et Finance d’Entreprise) rassemblent, quant à elles, 17% des diplômés, et la Finance et Gestion des Risques 8%.
En termes de secteurs d’activité, la finance et l’assurance restent des marqueurs forts de l’ENSAE ParisTech, et rassemblent 61% des étudiants diplômés de la promotion 2015 en activité. En termes de métiers, 22% se déclarent Data Scientists, 18% analystes, 14% actuaires et 13% chargés d’études.
16% des étudiants commencent leur carrière à l’international (au Royaume-Uni notamment et dans une moindre mesure en Asie). 86% des étudiants qui ont effectué une scolarité à l’étranger au cours de leur formation ont un premier emploi à l’étranger.
Des rémunérations parmi les plus élevées
La rémunération brute annuelle, primes comprises, augmente encore par rapport à la promotion 2014. En France, celle-ci est de 49 200€, contre 44 400€ l’an dernier. La moyenne de toutes les écoles confondues de la CGE (ingénieurs et commerce) s’élève quant à elle à 36 500€ cette année. Les jeunes diplômés de l’ENSAE ParisTech travaillant à l’international ont une rémunération moyenne supérieure à 90 000€, contre 46 500€ pour la moyenne des écoles toutes confondues de la CGE.
Une analyse plus fine des salaires en fonction des filières de spécialisation de 3ème année montre peu de différences entre l’actuariat (47 400€ en France), la Data Science (47 400€) et la finance (44 500€). Les filières économiques présentent des écarts plus importants entre la macroéconomie (40 000€) et la microéconomie (58 000€), avec néanmoins une incertitude statistique liée aux effectifs relativement plus faibles. De même, le mode de recrutement initial à l’ENSAE ParisTech (admission sur concours MP, B/L, EC/S, admission sur titres, etc.) ne semble pas avoir d’effet significatif sur la rémunération en France, à l’exception notable des doubles diplômes et des polytechniciens (57 000€/an en moyenne en France).
De plus, si l’on s’intéresse à l’évolution des réponses entre les différentes enquêtes, on remarque que les salaires des jeunes ENSAE évoluent rapidement à leur sortie. En moyenne, on observe par exemple une augmentation de la rémunération de 10% par an pour les diplômés 2013 qui ont répondu à l’enquête en 2014, 2015 et 2016. A titre de comparaison, la moyenne des écoles de la CGE affiche une augmentation de 4%.
Une forte satisfaction, en progression
96% des diplômés de la promotion 2015 de l’ENSAE ParisTech déclarent être satisfaits de leur emploi. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à l’année passée (84% de satisfaction pour la promotion 2014).
De plus, les jeunes diplômés apparaissent satisfaits de la formation délivrée à l’ENSAE ParisTech puisqu’ils lui accordent une note moyenne de 4,3/5 (contre 4,0/5 pour la moyenne des écoles d’ingénieurs de la CGE), comparable aux précédentes années.
[1] Comme tous les membres de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), l’ENSAE ParisTech réalise annuellement une enquête d’insertion sur le marché du travail auprès de ses jeunes diplômés. Les résultats publiés ici sont issus de cette enquête. La méthodologie ainsi que des informations supplémentaires sont disponibles sur http://www.cge.asso.fr
[2] Ce taux d’emploi est calculé comme le quotient du nombre de diplômés de la promotion sortante ayant trouvé un emploi au moment de l’enquête (y compris volontariat et hors thèse CIFRE) sur le nombre de diplômés actifs, ayant un emploi ou en cherchant (hors poursuite d’études). Ce taux est défini par la CGE pour ses enquêtes nationales et il est ici reproduit par souci de comparaison.
Une insertion professionnelle facilitée par une forte demande d’ingénieurs ENSAE ParisTech
La durée de recherche d’un emploi pour la promotion 2015 est inférieure à 2 mois dans 98% des cas. Près de 90% (contre 71% l’an dernier) des étudiants en activité ont trouvé leur emploi avant la fin de leur formation. L’introduction du stage de fin d’études depuis l’année scolaire 2014/2015 s’avère donc être un véritable accélérateur qui permet aux élèves de trouver leur futur employeur avant d’être diplômé.
En outre, 89% des étudiants se sont vus directement proposer un CDI (contre 77% en moyenne dans les écoles d’ingénieurs de la CGE). Le taux net d’emploi[2] est de 96% (contre 83% pour la moyenne des écoles de la CGE). Par ailleurs, 14% des étudiants poursuivent leur formation par une thèse, et 9% par un autre diplôme d’enseignement supérieur.
Des débouchés variés
La répartition des étudiants entre les différentes voies de spécialisation en dernière année montre le poids des filières Data Science et Actuariat qui attirent à elles seules 75% de la promotion. L’ENSAE ParisTech semble donc bien placée pour répondre à la forte demande en Data Scientists dans de nombreux secteurs d’activité. Les filières économiques (Prévision et Politiques Economiques et Analyse des Marchés et Finance d’Entreprise) rassemblent, quant à elles, 17% des diplômés, et la Finance et Gestion des Risques 8%.
En termes de secteurs d’activité, la finance et l’assurance restent des marqueurs forts de l’ENSAE ParisTech, et rassemblent 61% des étudiants diplômés de la promotion 2015 en activité. En termes de métiers, 22% se déclarent Data Scientists, 18% analystes, 14% actuaires et 13% chargés d’études.
16% des étudiants commencent leur carrière à l’international (au Royaume-Uni notamment et dans une moindre mesure en Asie). 86% des étudiants qui ont effectué une scolarité à l’étranger au cours de leur formation ont un premier emploi à l’étranger.
Des rémunérations parmi les plus élevées
La rémunération brute annuelle, primes comprises, augmente encore par rapport à la promotion 2014. En France, celle-ci est de 49 200€, contre 44 400€ l’an dernier. La moyenne de toutes les écoles confondues de la CGE (ingénieurs et commerce) s’élève quant à elle à 36 500€ cette année. Les jeunes diplômés de l’ENSAE ParisTech travaillant à l’international ont une rémunération moyenne supérieure à 90 000€, contre 46 500€ pour la moyenne des écoles toutes confondues de la CGE.
Une analyse plus fine des salaires en fonction des filières de spécialisation de 3ème année montre peu de différences entre l’actuariat (47 400€ en France), la Data Science (47 400€) et la finance (44 500€). Les filières économiques présentent des écarts plus importants entre la macroéconomie (40 000€) et la microéconomie (58 000€), avec néanmoins une incertitude statistique liée aux effectifs relativement plus faibles. De même, le mode de recrutement initial à l’ENSAE ParisTech (admission sur concours MP, B/L, EC/S, admission sur titres, etc.) ne semble pas avoir d’effet significatif sur la rémunération en France, à l’exception notable des doubles diplômes et des polytechniciens (57 000€/an en moyenne en France).
De plus, si l’on s’intéresse à l’évolution des réponses entre les différentes enquêtes, on remarque que les salaires des jeunes ENSAE évoluent rapidement à leur sortie. En moyenne, on observe par exemple une augmentation de la rémunération de 10% par an pour les diplômés 2013 qui ont répondu à l’enquête en 2014, 2015 et 2016. A titre de comparaison, la moyenne des écoles de la CGE affiche une augmentation de 4%.
Une forte satisfaction, en progression
96% des diplômés de la promotion 2015 de l’ENSAE ParisTech déclarent être satisfaits de leur emploi. Ce chiffre est en nette augmentation par rapport à l’année passée (84% de satisfaction pour la promotion 2014).
De plus, les jeunes diplômés apparaissent satisfaits de la formation délivrée à l’ENSAE ParisTech puisqu’ils lui accordent une note moyenne de 4,3/5 (contre 4,0/5 pour la moyenne des écoles d’ingénieurs de la CGE), comparable aux précédentes années.
[1] Comme tous les membres de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE), l’ENSAE ParisTech réalise annuellement une enquête d’insertion sur le marché du travail auprès de ses jeunes diplômés. Les résultats publiés ici sont issus de cette enquête. La méthodologie ainsi que des informations supplémentaires sont disponibles sur http://www.cge.asso.fr
[2] Ce taux d’emploi est calculé comme le quotient du nombre de diplômés de la promotion sortante ayant trouvé un emploi au moment de l’enquête (y compris volontariat et hors thèse CIFRE) sur le nombre de diplômés actifs, ayant un emploi ou en cherchant (hors poursuite d’études). Ce taux est défini par la CGE pour ses enquêtes nationales et il est ici reproduit par souci de comparaison.
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