Liste des articles
Vue 59 fois
15 avril 2019
Petite histoire des paris sportifs
Publié par
Arthur Charpentier
| Jeu
Nous retraçons dans cet article un rapide historique des paris sportifs, en insistant sur le concept de pari mutuel. Nous verrons, dans un deuxième article, les liens de ce principe avec la finance mathématique, et l’assurance.
Les premiers, les paris, se font entre gens du même monde social, entre paysans ou entre nobles. Les seconds, les jeux de prix, ont lieu lors de fêtes paroissiales, et font l’objet de pratiques régionales différentes, avec la lutte en Bretagne, ou le saut en Provence. On peut penser également aux confrontations entre villages à la soule par exemple. Chez les nobles, les jeux de prix sont organisés lors de grandes occasions (naissance ou mariage). Ces jeux étaient des moments récréatifs et festifs.
Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour que le jeu devienne un sport, en lien avec les théories hygiénistes de l’époque. On peut penser au baron Pierre de Coubertin, qui voulait « employer tous les moyens propres à développer nos qualités physiques pour les faire servir au bien collectif » par le « sport ». On retrouvera d’ailleurs le baron en 1887 avec la création de l’Union des Sociétés Françaises des Sports Athlétiques, apparition officielle de la notion de « sport », remplaçant ainsi celle de « jeu », comme le rappelle Dietschy & Clastres (2006), notant au passage que cette Union est fondée sur l’amateurisme, en réaction contre les sociétés de courses cyclistes (à partir de 1860) et à pied (vers 1870) qui reprenaient les traditions des jeux de prix et de paris. Vers 1890, cette union, consacrée à l'athlétisme, s'ouvre à d'autres sports (rugby, hockey sur gazon, escrime, natation) qui seront représentés par des commissions spécialisées.
Les paris n'étaient pas encore réglementés et les paris sur les courses fonctionnaient sur un système de crédit. Et comme parier à proximité d’un lieu où l’alcool était disponible en grande quantité peut avoir des conséquences dramatiques, le gouvernement britannique a interdit les jeux dans les débits de boissons, ce qui a donné lieu à l'ouverture de magasins de paris, tenus par les bookmakers, avec l’adoption du Gambling Act en 1845. Les bookmakers ne se contentaient pas de jouer les scribes, gardant trace des transactions dans des registres, ils servaient aussi d’arbitre dans les paris. Le bookmaker devient l’intermédiaire avec qui parier, il reçoit les paris, mais ne parie pas contre le joueur. L’arbitre n’agit pas seulement à la fin, en cas de litige, mais surtout pour officialiser le pari. En effet, les paris en espèces sont rares, et les bookmakers décident si les objets pariés ont la même valeur et, si ce n'est pas le cas, quelle est la différence. L’un des joueurs ajoute alors de l'argent dans une casquette. Les joueurs mettent leurs mains dans le chapeau, puis les enlèvent, soit pour marquer leur accord avec l'évaluation, soit pour signaler leur désaccord. On parle alors de « hand in cap », désignant le montant d’argent permettant d’assurer un pari équitable. Le mot « handicap » sera alors couramment utilisé dans les paris hippiques (pour désigner des participants désavantagés au départ d’une course) avant d’avoir une connotation médicale à partir de 1950.
Par la suite, les bookmakers ne manqueront pas d’imagination, introduisant des paris en espèces, puis offrant des cotes fixes contre chaque cheval dans une course. Par la suite, le Parlement revint en arrière, avec le Suppression of Betting Houses Act en 1853. Les établissements de crédit et les jeux de hasard sur les hippodromes étaient autorisés. A la même époque, en France, Léon Sari invente le « pari mutuel » en 1857 avec Charles de Morny, propriétaire des champs de courses de Maisons-Laffitte (qui devient un édifice avec des tribunes en juin 1878). Joseph Oller, qui cofonda le Moulin-Rouge, en est concessionnaire. Comme le rappelle le rapport du Sénat sur les jeux de hasard et d’argent en France, la loi du 2 juin 1891 légalise les paris sur les courses de chevaux et instaure le principe de la mutualisation. Comme nous le verrons par la suite, ce principe signifie que les parieurs jouent les uns contre les autres et se partagent les gains (une fois effectués les prélèvements légaux prévus par la loi au profit de l’État et de l’institution des courses). En finance mathématique, on parle de « self-hedging strategy ». En mars 1931, le PMU (« pari mutuel urbain ») nait[i], et il faudra attendre 1985 pour voir arriver le « loto sportif ».
A Liverpool, en Angleterre, John Moores fonda en 1923 la compagnie Littlewoods, une société de vente au détail, avant de lancer la vente par correspondance, tout en offrant des paris sur le football. Le jeu le plus célèbre était le « Treble Chance », où les joueurs pouvaient choisir de parier sur 10, 11 ou 12 matchs de football pour le week-end à venir. De manière anecdotique, comme le note Forrest & Pérez (20013), quand un match ne pouvait avoir lieu (par exemple à cause de la pluie), un panel d’experts nommé par Littlewoods devait modéliser le match, et fournir une prévision. Après la seconde guerre mondiale, en Europe, on verra arriver des formules dites 1X2 où le joueur doit prévoir si, dans un ensemble de 12 à 15 matchs, l’équipe à domicile va gagner (1), perdre (2) ou faire match nul (X). On peut noter que ces « football pools » pouvaient désigner toute forme de pari mutuel, ressemblant très fortement à un loto. La principale différence étant qu’au loto, le tirage est supposé être un processus aléatoire pur, contrairement aux matchs de football. Et pour les joueurs, la différence est importante ! Dans les années 80, Littlewoods était une des plus importantes compagnies privées en Europe. Avant de décroitre avec la naissance des sites de paris en ligne…
En 2000, Betfair a été lancé, et a révolutionné l’industrie : Betfair lui-même ne prenait pas les paris des clients, mais proposait plutôt aux clients de placer des paris entre eux. Ces paris entre pairs (« peer-to-peer betting ») ont été rapidement très populaires. En 2002, les premiers paris en direct ont été lancés, proposant aux parieurs de parier sur un événement sportif pendant qu'il se déroulait. Aujourd’hui, sur les plus grands sites, toutes sortes de sports sont disponibles, qu’ils soient collectifs (football, basketball) ou individuels (tennis, boxe), avec éventuellement une compétition impliquant plus de deux joueurs ou équipes (athlétisme, cyclisme). Le joueur peut choisir un objectif, qui peut-être un score final (1X2 au football), un nombre de buts marqués, etc, puis il conclut le pari en choisissant le montant qu’il est prêt à parier (la mise). Sur l’ensemble des sites, pas moins de 20 000 paris sont ainsi possibles, tous les jours.
Dans un article à paraître prochainement, nous verrons comment sont liés paris, prédictions et croyances de joueurs.
Références
Decker, Wolfgang & Thuillier, Jean-Paul (2004). Le sport dans l’antiquité. Picard.
Dietschy, Paul & Clastres, Patrick (2006). Sport, société et culture en France du XIXe siècle à nos jours. Hachette, Carré Histoire.
Forrest, David (1999). The Past and Future of the British Football Pools. Journal of Gambling Studies, 15:2, 161-176.
Forrest, David & Pérez, Levi (2013) The Football Pools in The Oxford Handbook of the Economics of Gambling, 147-162
Vigarello, Georges (2004) Le sport est-il encore un jeu ? Sciences Humaines, no 152.
[i] Le nom PMU a été retenu par opposition aux PMH, « Pari Mutuel Hippodrome », qui collecte les enjeux pris sur les champs de courses, comme le rappelle le rapport du Sénat sur les jeux de hasard et d’argent en France. En mars 1931, cette collecte sera autorisée dans Paris, puis dans les grandes villes de province, d’où le terme « Urbain » qui sera proposé, et adopté. On pourra mentionner que des filiales seront progressivement installées partout en France, comme le rappelle un article du Monde (ou le troisième volet du documentaire Mafia et République, diffuse sur Arte en 2017).
Du jeu au sport
Les paris sportifs existent depuis longtemps, même si l’origine du premier pari est impossible à dater. On peut penser aux Grecs, inventeurs des Jeux Olympiques, où il n’était pas rare que les spectateurs parient entre eux sur les vainqueurs (Decker & Thuiller, 2004). Plus proche de nous, comme le rappelle Georges Vigarello, « Sous l'Ancien Régime, le jeu est l'objet d'une véritable passion. Il prend soit la forme de jeux de paris, soit celle de jeux de prix ».Les premiers, les paris, se font entre gens du même monde social, entre paysans ou entre nobles. Les seconds, les jeux de prix, ont lieu lors de fêtes paroissiales, et font l’objet de pratiques régionales différentes, avec la lutte en Bretagne, ou le saut en Provence. On peut penser également aux confrontations entre villages à la soule par exemple. Chez les nobles, les jeux de prix sont organisés lors de grandes occasions (naissance ou mariage). Ces jeux étaient des moments récréatifs et festifs.
Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour que le jeu devienne un sport, en lien avec les théories hygiénistes de l’époque. On peut penser au baron Pierre de Coubertin, qui voulait « employer tous les moyens propres à développer nos qualités physiques pour les faire servir au bien collectif » par le « sport ». On retrouvera d’ailleurs le baron en 1887 avec la création de l’Union des Sociétés Françaises des Sports Athlétiques, apparition officielle de la notion de « sport », remplaçant ainsi celle de « jeu », comme le rappelle Dietschy & Clastres (2006), notant au passage que cette Union est fondée sur l’amateurisme, en réaction contre les sociétés de courses cyclistes (à partir de 1860) et à pied (vers 1870) qui reprenaient les traditions des jeux de prix et de paris. Vers 1890, cette union, consacrée à l'athlétisme, s'ouvre à d'autres sports (rugby, hockey sur gazon, escrime, natation) qui seront représentés par des commissions spécialisées.
Les premiers bookmakers et les jeux d’argent
Un peu plus tôt, au cours de la Révolution industrielle, on voit se développer les paris hippiques organisés par des bookmakers. Ces paris étaient populaires au Royaume-Uni, au XVIème et XVIIème siècles, mais restés réservés à l'aristocratie et à la noblesse terrienne. Et en réalité, seuls les propriétaires de chevaux avaient le droit de parier sur les résultats de ces courses privées, connues sous le nom de « matches ». Une de ces courses, lancée par le douzième comte de Derby (Edward Smith-Stanley) vers 1870, a également marqué le vocabulaire sportif. Si ces courses étaient privées à l’origine, la passion que leur témoignait Charles II les a rendues plus ambitieuses, attirant des foules immenses, pariant des sommes de plus en plus importantes. Les aubergistes et teneurs de pubs furent alors de grands promoteurs de ces courses, et encouragèrent les propriétaires à organiser les courses près de leurs établissements. Ils devinrent alors naturellement les premiers « bookmakers », organisant les premiers « steeple-chases », une forme de course (d'abord créée en Irlande) où les cavaliers couraient d'un clocher d'église à l'autre en sautant tout sur leur passage ! En 1826, aux écuries de Saint Alban, au nord de Londres, l’idée que les chevaux commencent et finissent au même endroit fut lancée, donnant naissance aux hippodromes modernes.Les paris n'étaient pas encore réglementés et les paris sur les courses fonctionnaient sur un système de crédit. Et comme parier à proximité d’un lieu où l’alcool était disponible en grande quantité peut avoir des conséquences dramatiques, le gouvernement britannique a interdit les jeux dans les débits de boissons, ce qui a donné lieu à l'ouverture de magasins de paris, tenus par les bookmakers, avec l’adoption du Gambling Act en 1845. Les bookmakers ne se contentaient pas de jouer les scribes, gardant trace des transactions dans des registres, ils servaient aussi d’arbitre dans les paris. Le bookmaker devient l’intermédiaire avec qui parier, il reçoit les paris, mais ne parie pas contre le joueur. L’arbitre n’agit pas seulement à la fin, en cas de litige, mais surtout pour officialiser le pari. En effet, les paris en espèces sont rares, et les bookmakers décident si les objets pariés ont la même valeur et, si ce n'est pas le cas, quelle est la différence. L’un des joueurs ajoute alors de l'argent dans une casquette. Les joueurs mettent leurs mains dans le chapeau, puis les enlèvent, soit pour marquer leur accord avec l'évaluation, soit pour signaler leur désaccord. On parle alors de « hand in cap », désignant le montant d’argent permettant d’assurer un pari équitable. Le mot « handicap » sera alors couramment utilisé dans les paris hippiques (pour désigner des participants désavantagés au départ d’une course) avant d’avoir une connotation médicale à partir de 1950.
Par la suite, les bookmakers ne manqueront pas d’imagination, introduisant des paris en espèces, puis offrant des cotes fixes contre chaque cheval dans une course. Par la suite, le Parlement revint en arrière, avec le Suppression of Betting Houses Act en 1853. Les établissements de crédit et les jeux de hasard sur les hippodromes étaient autorisés. A la même époque, en France, Léon Sari invente le « pari mutuel » en 1857 avec Charles de Morny, propriétaire des champs de courses de Maisons-Laffitte (qui devient un édifice avec des tribunes en juin 1878). Joseph Oller, qui cofonda le Moulin-Rouge, en est concessionnaire. Comme le rappelle le rapport du Sénat sur les jeux de hasard et d’argent en France, la loi du 2 juin 1891 légalise les paris sur les courses de chevaux et instaure le principe de la mutualisation. Comme nous le verrons par la suite, ce principe signifie que les parieurs jouent les uns contre les autres et se partagent les gains (une fois effectués les prélèvements légaux prévus par la loi au profit de l’État et de l’institution des courses). En finance mathématique, on parle de « self-hedging strategy ». En mars 1931, le PMU (« pari mutuel urbain ») nait[i], et il faudra attendre 1985 pour voir arriver le « loto sportif ».
Des chevaux aux autres sports
Le « pool » a longtemps désigné en Angleterre un jeu de cartes joué pour des enjeux collectifs, tirant son étymologie de la « poule » française, ou plutôt du vieux français « pouille », désignant une jeune volaille (on retrouvera le mot latin pulla, de pullus, le « jeune animal »), mais aussi « butin » ou un « pillage ». On retrouve ici l’idée de jouer pour de l'argent. Cette utilisation du mot « pool » apparaît dès 1870 (dans le sens de « paris collectifs ») avant de devenir une cagnotte lors de la première guerre mondiale, puis de désigner un groupe de personnes partageant des compétences. Dès 1920, on voit arriver l’expression « football pool », comme le rappelle Forrest (1999).A Liverpool, en Angleterre, John Moores fonda en 1923 la compagnie Littlewoods, une société de vente au détail, avant de lancer la vente par correspondance, tout en offrant des paris sur le football. Le jeu le plus célèbre était le « Treble Chance », où les joueurs pouvaient choisir de parier sur 10, 11 ou 12 matchs de football pour le week-end à venir. De manière anecdotique, comme le note Forrest & Pérez (20013), quand un match ne pouvait avoir lieu (par exemple à cause de la pluie), un panel d’experts nommé par Littlewoods devait modéliser le match, et fournir une prévision. Après la seconde guerre mondiale, en Europe, on verra arriver des formules dites 1X2 où le joueur doit prévoir si, dans un ensemble de 12 à 15 matchs, l’équipe à domicile va gagner (1), perdre (2) ou faire match nul (X). On peut noter que ces « football pools » pouvaient désigner toute forme de pari mutuel, ressemblant très fortement à un loto. La principale différence étant qu’au loto, le tirage est supposé être un processus aléatoire pur, contrairement aux matchs de football. Et pour les joueurs, la différence est importante ! Dans les années 80, Littlewoods était une des plus importantes compagnies privées en Europe. Avant de décroitre avec la naissance des sites de paris en ligne…
Internet et les paris en ligne
Désormais, en plus des maisons de paris qui existent toujours au Royaume-Uni, le point fort des bookmakers est leur présence en ligne. Les premiers sites sont nés vers 1995, avec par exemple Intertops, qui s’appuyait sur une loi votée par la nation insulaire d'Antigua-et-Barbuda (pays officiellement indépendant, membre du Commonwealth) en 1994, accordant des licences aux entreprises qui voulaient fournir des services de jeux d'argent sur Internet (par la suite, ils ont obtenu des licences auprès du territoire mohawk de Kahnawake au Québec, ou à Malte). Les paris sur les événements sportifs sont rapidement devenus très populaires.En 2000, Betfair a été lancé, et a révolutionné l’industrie : Betfair lui-même ne prenait pas les paris des clients, mais proposait plutôt aux clients de placer des paris entre eux. Ces paris entre pairs (« peer-to-peer betting ») ont été rapidement très populaires. En 2002, les premiers paris en direct ont été lancés, proposant aux parieurs de parier sur un événement sportif pendant qu'il se déroulait. Aujourd’hui, sur les plus grands sites, toutes sortes de sports sont disponibles, qu’ils soient collectifs (football, basketball) ou individuels (tennis, boxe), avec éventuellement une compétition impliquant plus de deux joueurs ou équipes (athlétisme, cyclisme). Le joueur peut choisir un objectif, qui peut-être un score final (1X2 au football), un nombre de buts marqués, etc, puis il conclut le pari en choisissant le montant qu’il est prêt à parier (la mise). Sur l’ensemble des sites, pas moins de 20 000 paris sont ainsi possibles, tous les jours.
Dans un article à paraître prochainement, nous verrons comment sont liés paris, prédictions et croyances de joueurs.
Références
Decker, Wolfgang & Thuillier, Jean-Paul (2004). Le sport dans l’antiquité. Picard.
Dietschy, Paul & Clastres, Patrick (2006). Sport, société et culture en France du XIXe siècle à nos jours. Hachette, Carré Histoire.
Forrest, David (1999). The Past and Future of the British Football Pools. Journal of Gambling Studies, 15:2, 161-176.
Forrest, David & Pérez, Levi (2013) The Football Pools in The Oxford Handbook of the Economics of Gambling, 147-162
Vigarello, Georges (2004) Le sport est-il encore un jeu ? Sciences Humaines, no 152.
[i] Le nom PMU a été retenu par opposition aux PMH, « Pari Mutuel Hippodrome », qui collecte les enjeux pris sur les champs de courses, comme le rappelle le rapport du Sénat sur les jeux de hasard et d’argent en France. En mars 1931, cette collecte sera autorisée dans Paris, puis dans les grandes villes de province, d’où le terme « Urbain » qui sera proposé, et adopté. On pourra mentionner que des filiales seront progressivement installées partout en France, comme le rappelle un article du Monde (ou le troisième volet du documentaire Mafia et République, diffuse sur Arte en 2017).
Auteur
Je suis actuellement professeur à l'ENSAI, à Rennes, après avoir été en charge des enseignements d'assurance a l'ENSAE pendant 4 ans, depuis septembre 2002, apres avoir travaille en salle de marche (R&D obligataire, Exane, 1998/1999), puis pour AXA, a Paris (acturiat central, 1999) puis a Hong Kong (1999/2001), et enfin a la FFSA (etudes et stats, 2001/2002).
co-auteur avec Michel Denuit des Mathematiques de l'Assurance Non-Vie, en deux tomes, (Economica 2004, 2005).
cours donnés en actuariat de l'assurance non-vie (ENSAE,ENSEA,Dauphine), en réassurance (Dauphine,Sorbonne,ENSAE), théorie des extrêmes et des risques dépendants (ENSAI,Dauphine), séries temporelles (ENSAE,Dauphine), méthodes numériques en finance (ENSAI), théorie des tests (Beyrouth), mesures de risques (CEA), méthodes statistiques en assurance (ENSAE, Samos Summer School), probabilité & statistiques (INSEE)... etc.
en thèse de Statistiques à la Katholieke Universiteit Leuven, sous la direction de Jan Beirlant (KUL) & Michel Denuit (UCL), diplomé de l'ensae et du DEA MASE (1999), membre de l'IA, correspondant de l'Institut Canadien des Actuaires, membre de la Commission Scientifique de l'IA et du département de R&D, membre du jury de l'ENA. Voir les 3 Voir les autres publications de l’auteur(trice)
co-auteur avec Michel Denuit des Mathematiques de l'Assurance Non-Vie, en deux tomes, (Economica 2004, 2005).
cours donnés en actuariat de l'assurance non-vie (ENSAE,ENSEA,Dauphine), en réassurance (Dauphine,Sorbonne,ENSAE), théorie des extrêmes et des risques dépendants (ENSAI,Dauphine), séries temporelles (ENSAE,Dauphine), méthodes numériques en finance (ENSAI), théorie des tests (Beyrouth), mesures de risques (CEA), méthodes statistiques en assurance (ENSAE, Samos Summer School), probabilité & statistiques (INSEE)... etc.
en thèse de Statistiques à la Katholieke Universiteit Leuven, sous la direction de Jan Beirlant (KUL) & Michel Denuit (UCL), diplomé de l'ensae et du DEA MASE (1999), membre de l'IA, correspondant de l'Institut Canadien des Actuaires, membre de la Commission Scientifique de l'IA et du département de R&D, membre du jury de l'ENA. Voir les 3 Voir les autres publications de l’auteur(trice)
Aucun commentaire
Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.