Economie Urbaine

" Elle a mille ans la ville, la ville âpre et p rofonde ". Des villes tentaculaire à Monopolis, tout un imaginaire s’est échafaudé autour des villes de l’an 2000. De mythes il n’est plus question aujourd’hui. L’économie urbaine s’est affirmée comme une discipline à part entière et attire de plus en plus de diplômés de l’ENSAE – même si cela n’apparaît hélas pas encore dans les statistiques de l’enquête Pre m i e r Emploi que nous publions dans ce numéro.

Pendant que les villes s’étendent, l’association, elle, continue de s’agiter et se renouvelle pour entretenir le lien ténu entre les anciens qui est sa raison d’être. Anomie et indiff é re n c e sont-elles, comme le suggérait Durkheim, les coro l a i re s inévitables de la modernisation et de l’urbanisation, qui produisent des lieux où les solitudes se multiplient dans la multitude ? Pour se défendre de ces tentacules menaçants, l’ASTEC met en oeuvre deux innovations de taille au tournant du nouveau millénaire : un site Internet actif et, pour chaque ancien élève, une adresse mail à vie rattachée à ce site.

Variances accompagne ce mouvement pour créer un lieu de re n c o n t res, de libre parole (comme l’est notre Tr i b u n e L i b re, trop souvent sous-utilisée) et d’échanges. Dans ce numéro se poursuit ainsi le " tour du monde des ENSAE ". Que deviennent-ils loin de la France ? Quelles envies les mènent, quels vents, quels courants les entraînent ?

" Le rêve ancien est mort et le nouveau se forge, il est fumant dans la pensée et dans la sueur ". Donnez vos pensées à ceux qui donnent leur sueur : l’ASTEC sera ce que vous en ferez.