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Résultats de l’enquete Premier Emploi 2001
En février 2001, l ’Ensae a mené en collaboration avec la Conférence des Grandes Ecoles sa neuvième enquête annuelle " Premier Emploi ". L’Ecole étudie ainsi la situation des élèves non fonctionnaires issus des p romotions 1998, 1999 et 2000, et plus précisément, les conditions de recherche et la nature de leur premier emploi ainsi que leur salaire d’embauche. Sont exclus du champ de l’enquête les élèves fonctionnaires d’un corps d’Etat (Insee, CCA, DGA), qui n’ont pas à se présenter sur le marché de l’emploi et les anciens élèves deC E S S - M a s t è re qui n’ont pas suivi une scolarité complète à l’Ensae. Sont inclus en revanche les élèves admis dans la fonction publique après leur entrée à l’Ecole. Les taux de réponse à l’enquête sont de 67% pour la promotion 2000, 45% pour la promotion 1999, 43% pour la promotion 1998, et 50% sur l’ensemble de ces trois pro m o t i o n s . Les femmes répondent plus que les hommes (95% contre 60% pour la p romotion 2000). L’amélioration du taux de réponse est due à la mise en ligne du questionnaire sur le site Internet de l’Ensae : plus des trois - quarts des réponses ont eu lieu via Internet. Le faible nombre de réponses (45 hommes et 18 femmes pour la p romotion 2000) ne permet pas une étude très détaillée. Il se dégage néanmoins un certain nombre de caractéristiques, proches de celles dégagées les années précédentes.
UNE CONJONCTURE TRÈS FAVORABLE AUX DIPLÔMÉS
Parmi les répondants de la promotion 2000, 7 diplômés sur 10 choisissent de travailler, soit une très légère p ro g ression par rapport aux deux p romotions précédentes. Le nombre de diplômés poursuivant leurs études est plus faible que pour la pro m o t i o n 1999 (21% en 2000 contre 30% en 1999). Les femmes poursuivent leurs études plus fréquemment
Figure n°1 :
Les deux tiers des diplômés poursuivant leurs études se dirigent vers la re c h e rche (DEA ou thèse), les autres s’orientent vers l’IEP ou préparent une agrégation. Une très grande majorité des diplômés poursuivant leurs études déclare n t que le marché du travail n’a eu aucune influence sur leur décision (93%). Un marché du travail actuellement très porteur semble avoir motivé une minorité à poursuivre leurs études. Le délai de re c h e rche du pre m i e r emploi a diminué en 2000 : 79% des diplômés avaient signé leur contrat de travail avant la fin de leur scolarité. Une très grande majorité (94%) ont t rouvé leur premier emploi en moins de deux mois. De plus, 88% des diplômés déclarent avoir pu choisir entre plusieurs emplois. Une petite partie d’entre eux (7%) a même occupé deux emplois entre la fin de leur scolarité et la date de l’enquête.
FORUMS ÉTUDIANTS :
Un moyen efficace pour trouver son premier emploi Les méthodes pour trouver un premier emploi ont fortement évolué en 2000. Les forums et salons professionnels sont devenus un des moyens les plus courants pour trouver son premier emploi (22% des diplômés), ce qui représentte une progression importante par rapport aux années précédentes. La raison tient sans doute aux entreprises qui privilégient de plus en plus les forums dans leur processus de recrutement. En nette pro g ression également, les contacts avec les anciens élèves ont p e rmis à 11% des diplômés de la promotion 2000 de trouver leur p remier emploi. La candidature spontanée reste néanmoins la méthode la plus fréquente pour re c h e rcher son premier emploi : 26% des diplômés de la promotion 2000 l’ont ainsi trouvé, mais cette part a tendance à diminuer au cours des années.
Comment
Figure n°2 :
LES DIPLÔMÉS DE L’ENSAE SE DIRIGENT VERS LE TERTIAIRE
Les diplômés sortant de l’Ensae sont quasiment tous employés avec un statut de cadre (96%), la plupart débutent leur carr i è re à Paris (88%), et de plus en plus se dirigent vers l’étranger (10%) en particulier au Royaume-Uni.
Le secteur qui embauche le plus de diplômés Ensae est celui de la Finance-Banque-Assurance (66% des diplômés), vient ensuite le secteur de l’Audit et du Conseil (13%).
Les fonctions occupées concernent pour 46% des diplômés, la Finance, la Banque ou l’Assurance ; 35% des diplômés ont une activité d’Etudes, de Conseil ou d’Audit.
La majorité des diplômés deviennent salariés d’une entreprise privée (84%), les emplois dans les entreprises publiques ou administrations ne concernant que 12% des jeunes s o rtants. Les contrats des salariés du secteur public sont à 33% des contrats à durée déterminée (CDD) alors qu’aucun diplômé travaillant dans le secteur privé n’a un CDD.
STABILITE DES SALAIRES EN France
La rémunération moyenne des diplômés de l’Ensae en France est constante : le salaire brut moyen est de 237,5 KF par an, et le salaire médian reste stable à 230 KF par an. La dispersion des salaires constatée l’an dernier est toujours présente. La prise en compte des salaires des diplômés expatriés amène la moyenne à 254 KF. Il est possible d’affiner l’analyse de la dispersion des salaires, mais étant donné la petite taille de l’échantillon, il est impossible de croiser tous les critères. Les dif f é rences de salaires entre hommes et femmes sont quasi-nulles p a rmi les diplômés de la promotion 2000. En revanche, l’effet " diplôme " est nettement plus impor
Figure n°3 :
UN MARCHÉ TRÈS PORTEUR
L’opinion des répondants concernant l’état du marché du travail est très favorable. Les compétences propre s aux Ensae forment un avantage comparatif tel que les opportunité s offertes à la sortie de l’Ecole sont très nombreuses, bien qu’assez spécifiques (Finance, Banque, Assurance, Etudes, Conseil). Certains anciens élèves conseillent de profiter au maximum de la conjoncture actuelle pour sélectionner au mieux son emploi, et éventuellement en changer.
Cette enquête Premier Emploi confirme une nouvelle fois que le diplôme de l’Ensae est une valeur sûre, et recherchée dans le tertiaire.
Romain LESUR (2000) , assistant de
macro-économie à l’ENSAE
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