1. LES FAITS MARQUANTS DE L’ANNÉE 1996

L'exercice 1996 s'est soldé par un résultat net comptable bénéficiaire de 5 171 francs. Les cotisations ont connu une forte augmentation de 30,6% en valeur, malgré un léger recul de 5,7 % de leur volume : ainsi, malgré l'augmentation nominale de chaque classe de cotisation -le montant unitaire avait été relevé de 50 % en 1996 - vous avez été présents pour soutenir les actions de l'Association1.

Les ventes d'annuaire sont stables, comme le sont les recettes provenant des insertions publicitaires. Mais, compte tenu de nouveaux problèmes de régie, le montant de ces recettes a été partiellement provisionné dans les comptes. La société Sévac pour l'annuaire et la société Covip pour la revue Variances doivent à l'ASTEC 88 000 francs au moins2 dont 43 000 francs au titre de la redevance sur l'annuaire 1995 et 45 000 francs au titre de celle sur l'annuaire 1996 : cette créance a été provisionnée à 50 % dans l'espoir d'une récupération progressive ou partielle, sinon pour étaler sur deux exercices comptables la perte éventuelle de la créance. La société Sévac a été condamnée par le Tribunal de Commerce de Paris à payer à l'ASTEC les 43 000 francs dus au titre de l'annuaire 1995. Le recouvrement de cette somme, ainsi que la poursuite judiciaire de Sévac pour la redevance sur l'annuaire 1996 sont en cours. Cet ensemble trouve sa traduction dans une charge d'exploitation (dotation aux provisions pour l'annuaire 1996) et une charge exceptionnelle (dotation aux provisions pour l'annuaire 1995) lourdes qui viennent gréver notre résultat net. Quoi qu'il en soit, tous nos liens commerciaux avec les sociétés Sévac et Covip ont été rompus ; la société OFERSOP3 est désormais notre nouvelle régie publicitaire.

Le colloque 1996, déficitaire, a constitué une charge nette pour l'exercice, même si cet indéniable fait accable plus son responsable (on ne lui en veut pas, c'est promis !) que nos comptes.

Les revenus financiers issus du portefeuille de placements sont en augmentation malgré la baisse des taux d'intérêt, parce que le trésorier, d'une grande rigidité d'esprit, retarde au maximum les paiements... Aucun titre

de placement n'ayant été cédé en 1996, il n'existe pas de Plus-value, ce qui explique la diminution du résultat financier.
Nos sources de revenus ont été affectées à quatre catégories de charges : la liaison avec les anciens, le soutien aux activités des élèves, le Fonds de Solidarité et les frais de fonctionnement de l'Association. Les activités de liaison avec les anciens de l'Ecole demeurent stables, alors que le soutien aux activités des élèves de l'Ecole a été sensiblement accru. De même ' l'aide attribuée aux élèves et anciens via le Fonds de Solidarité est en augmentation importante4. Enfin, nos frais de fonctionnement ont augmenté en 1996, notamment à cause du changement de logo de l'ASTEC et du nécessaire provisionnement d'une partie de la créance sur la société Sévac.

En termes patrimoniaux, ces flux se traduisent par un léger accroissement de notre fonds de trésorerie (+ 1 %). Ce fonds est disponible à un peu plus de 80% compte tenu de la créance brute sur notre ancienne régie publicitaire. Cette partie disponible est principalement répartie entre le Fonds de Solidarité et le portefeuille de placements, la part du Fonds de Solidarité ayant été accrue en 1996.

2. LE COMPTE DE RÉSULTAT, LE BILAN ET LA STRUCTURE DES RECETTES ET DÉPENSES

Afin de mieux cerner notre fonctionnement, nous publions dans ce qui suit une analyse de la structure recettes/dépenses de l'Association.

2.1. LA STRUCTURE DES RECETTES ET DÉPENSES DE L’ASTEC

En 1996, les recettes stables de l'Association, c'est﷓à﷓dire les cotisations, les dons et les redevances publicitaires de l'annuaire, ont connu une progression sensible. Notamment, les 562 membres cotisants de l'Association ont apporté la somme de 180 600 francs : c'est le montant le plus élevé atteint à ce jour. Les ventes d'annuaire et le redevances publicitaires sont stables. Le fonds de solidarité peut être à l'origine de recettes lorsqu'il y a reprise de provisions, ce qui est le cas en 1996. Quant au portefeuille de placements financiers (à caractère monétaire et obligataire), il a généré, en 1996, un produit équivalant à 8,4% du montant des cotisations. Au total, cent francs de recettes brutes stables (hors éléments exceptionnels) se décomposent de la façon suivante :

Recettes de l'exercice 1996 1995 1994 1993
Cotisations et dons 68,2 francs 63,6 francs 57,4 francs 56,0 francs
Annuaire et Variances 22,7 francs 27,4 francs 34,0 francs 39,6 francs
Fonds de solidarité 3,4 francs ns ris ns
Produits financiers nets 5,7 francs 9,0 francs 8,6 francs 4,4 francs

Les charges courantes de l'ASTEC se répartissent en quatre branches principales : les activités de liaison avec les anciens (l’annuaire, la revue Variances, l'assemblée générale, etc.), le soutien aux activités des élèves (clubs, forum, gala, prix du meilleur groupe de travail, etc.), le fonds de solidarité (provisionnements, pertes éventuelles) et les frais de fonctionnement (assurance, banques, fournitures, etc.). Au total, cent francs de dépenses stables (hors éléments exceptionnels) se décomposent de la façon suivante :

Dépenses de l'exercice 1996 1995 1994 1993
Liaison avec les anciens 18,5 francs 37,7 francs 38,1 francs 22,8 francs
Soutien aux activités des élèves 44,0 francs 34,3 francs 23,0 francs 37,0 francs
Fonds de solidarité 0,6 francs 8,8 francs nd nd
Frais de fonctionnement 36,9 francs 19,2 francs 38,7 francs 39,6 francs

En 1996, il est à noter que les frais de fonctionnement comprennent un provisionnement important (représentant le tiers de ces frais) au titre du non paiement d'une partie de la redevance courante de l'annuaire.

2.2. LE COMPTE DE RESULTAT ET LE BILAN DE L’ASTEC

Enfin, le lecteur trouvera ci﷓dessous le compte de résultat de l'exercice 1996, le bilan de clôture au 31 décembre 1996 et un relevé de notre portefeuille de placements. Bonne lecture !

Didier Folus, trésorier, CESS 92

1. Voir J'article faisant le point sur les cotisations clans ce même numéro de Variances.
2. La somme exacte due par Sévac et Covip à l'ASTEC est difficile à connaître parce qu'elle dépend de seuils de chiffre d'affaires, dont lesdites sociétés ont visiblement décidé de conserver le secret...
3. L'Office d'Editions Relations Sociales et Publiques (société OFERSOP) est installée au n'55 boulevard de Strasbourg dans le 10e arrondissement de Paris. Monsieur Jean﷓Michel Amrom (téléphone 0 1 48 24 93 39) est le contact de l’ASTEC dans cette régie.
4. Voir l'article sur le Fonds de Solidarité de l'ASTEC dans ce même numéro de Variances.