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28 septembre 2003

Rapport financier Astec 1997

L'assemblée générale du 18juin dernier a approuvé sur les comptes de l'exercice 1997. Le présent rapport financier traduit en chiffres la vie de l’Association.


1. Les faits marquants de l'année 1997

L'exercice 1997 s'est soldé par un bénéfice de 19 997 francs, qui résulte

• d'éléments favorables :
- colloque 1997 bénéficiaire
- produits financiers en hausse

• et d'éléments moins favorables :
- cotisations en légère baisse
- procès avec l'ancienne régie publicitaire

En 1997, les recettes stables de l'Association ont connu une légère baisse : les cotisations ont diminué de 12,3 % en volume (graphique ci-dessous), probablement à cause de la parution tardive de l'annuaire 1996, de l'interruption de la parution de Variances et aussi des interruptions (involontaires) du secrétariat de L’ASTEC (la diminution du nombre de cotisations entre 1995 et 1996 était probablement due à l'augmentation du nominal de la cotisation).

Les ventes d'annuaires sont stables, même si une parution moins tardive aurait laissé espérer mieux. En ce qui concerne les recettes provenant des insertions publicitaires (nulles en 1997), un paragraphe d'explications s'impose... (voir infra). En revanche, le colloque sur l'Euro organisé en 1997 s'est avéré bénéficiaire (de 1 171 francs !) et les produits de nos placements ont augmenté grâce à des plus-values de cessions de titres'. Notre résultat financier est donc largement positif, épongeant une partie des provisions et coÛts résultant du procès qui nous oppose à notre ancien régisseur publicitaire.

Les charges courantes de PASTEC se répartissent en quatre branches principales :
• les activités de liaison avec les anciens (l'annuaire, la revue Variances, l'assemblée générale, les cartes de vœux),
• le soutien aux activités des élèves (pour 1997: week-end, d'intégration, forum Ensae, parrainage de promotions, voyage des élèves à Barcelone),
• le fonds de solidarité (provisionnements, pertes éventuelles) qui attribue des prêts d'honneur aux élèves de l'École.
• les frais de fonctionnement. (assurance, banques, fournitures, communication).

En 1997, il est à noter qu'un effort particulier a été fait en direction des anciens de l'Ensae (assemblée générale de 1 1997) ; en revanche, les sommes allouées aux élèves ont diminué en raison du coût de nos déboires avec les anciennes régies publicitaires (voir infra). En termes patrimoniaux, ces flux se traduisent par un léger accroissement de notre fonds de trésorerie (+ 3,75 %).

Les perspectives s'annoncent meilleures pour 1998 : la nouvelle régie publicitaire est commercialement performante et le secrétariat de l'ASTEC repose désormais sur l'excellent travail de Karine Pain.

2. Régies publicitaires : la nouvelle et les anciennes

Depuis le 22 mai 1997, la société Ofersop assure la régie et l'édition de notre annuaire et de la revue Variances. Le contrat qui nous lie, prévoit un commissionnement au pourcentage de la régie : pour Variances, le point mort2 se situe à 200 000 francs de recettes publicitaires... montant non atteint en 1997. Pour l'annuaire millésimé 1997-1998 (paru en 1998), le point mort est de 300 000 francs : les recettes sont probablement supérieures, mais il n'est pas certain que la société Ofersop nous restitue les sommes contractuel lement dues... à suivre ! Pour ces raisons, aucun produit au titre de l'annuaire ou de Variances n'a été inscrit au compte de résultat 1997.
Jusqu'au 28 avril 1997, l'ASTEC faisait réaliser l'annuaire par la société Sévac et la revue Variances par la société Col ces deux sociétés ayant le même gérant. L’ASTEC a eu beaucoup de difficultés à obtenir communication des recettes publicitaires réalisées par ces deux sociétés ; après assignation en justice, les chiffres qui nous ont été communiqués - chiffres sujets à caution... - nous ont permis d'établir que la société Sévac nous doit contractuellement 41 015,20 francs au titre de l'annuaire 1995 (paru en 1996) et 48 432,15 francs au titre de l'annuaire 1996 (paru en 1997). À quoi s'ajoutent 10 000,00 francs de dédommagement des frais de procédure ("article 700"). Notre créance totale s'élève donc à 99 447,35 francs, provisionnée à 75 % au 31 décembre 1997. Ce provisionnement représente une charge exceptionnelle lourde pour l'exercice3. Le recouvrement de notre créance4 semble difficile à cause de la... volatilité du siège social de Sévac : l'adresse de son papier à en-tête change, les courriers recommandés que nous lui envoyons ne sont pas réclamés et l'huissier ne trouve plus son enseigne lorsqu'il tente de lui signifier un jugement !
En plus du doute sur le recouvrement de notre créance, en plus des frais occasionnés par ce procès (au total, 8 635 francs contre Sévac et 9 624 contre Covip), il semble que le gérant desdites sociétés se soit livré (se livre encore ?) à un véritable parasitisme commercial en continuant à démarcher nos annonceurs fidèles après dénonciation du contrat qui nous liait à lui. Il aurait indûment encaissé des recettes publicitaires et aurait même facturé une même prestation deux fois... Ce qui est certain, c'est que partant d'un portefeuille d'une vingtaine d'annonceurs en 1994 dans Variances, ce "professionnel" est arrivé à... zéro annonceur dans le dernier numéro de Variances qu'il a publié, celui de novembre 1996. Quant à l'annuaire, le nombre des annonceurs a été divisé par deux entre 1994 et 1996. C'est donc sur le double front du recouvrement de notre créance et de notre volonté de stopper ce parasitisme commercial que nous restons contre les sociétés SéVaC5 et CoVip6. Une provision de 12 500 francs a été constituée pour faire face aux suites ludiciaires. A suivre...

Didier Folus, CESS 1992 trésorier

2. Chiffre d'affaires à partir duquel la régie restitue une partie des encaissements à l'ASTEC.

3. Le dû connu au 31 /12/1996, soit 88 000 francs, avait été provisionné à hauteur de 50 %.

4. Créance fondée sur les décisions de justice du Tribunal de Commerce de Paris du 25/09/1996 et du 31/10/1997.

5. À l'audience du 24/03/1998, le Tribunal de Commerce de Paris a désigné un mandaire liquidateur pour diligenter une enquête à l'encontre de Sévac. Cette démarche peut aboutir à la liquidation judiciaire de cette société.
6. La société Covip a une adresse officiellement différente de la société Sévac, mais elle a le même numéro de téléphone, le même numéro de facsimilé, le même gérant et... le même client, l'ASTEC : confusion des deux affaires probable.

Autrice

Didier Folus

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