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N°24
Nouveaux métiers de la finance
01 mai 2004
Éditorial
Nouvelle tête. La photo n'est plus la même au dessus de cet édito. C'est que le rédacteur en chef a changé. Fabien a quitté sa casquette. Il a lâché la barre même s'il n'abandonne pas tout à fait le navire : pigiste d'Olivier Lecler, la tête d'affiche, il nous parle aussi dans ce numéro de l'Alumni's Cup, dont il est le deus ex machina, et traîne en salle machine d'Ensae solidaire, association nouvellement créée. Aux nouveaux métiers de la finance, il préfère son plaisir, la voile, et la solidarité. Bref, il prend juste le large pour prendre l'air, pour changer de rivage.
A la fin de l'année dernière, un grand quotidien du soir s'était intéressé aux nouveaux "professionnels" des O.N.G. de tout poil, de l'humanitaire à la défense de l'environnement. Il faisait le constat qu'elles étaient colonisées par d'anciens cadres supérieurs, banquiers, juristes ou spécialistes des ressources humaines, qui, lassés par la pression qu'ils ressentaient dans leur vie professionnelle, pour des objectifs qui n'étaient pas forcément les leurs et sans avoir toujours de retour sur leur investissement dans leur travail, avaient trouvé dans cette reconversion, une activité plus conforme à leurs aspirations.
Peu de temps auparavant un hebdomadaire économique avait proposé un dossier sur ces salariés qui veulent désormais "un travail qui [ait] du sens". Du sens à l'intérieur de l'entreprise parce qu'ils veulent connaître ses orientations et ses choix stratégiques, les raisons de leur travail. Du sens à l'extérieur, parce qu'ils veulent que leurs actions soient en cohérence avec le discours de leur entreprise quand celle-ci communique vers les consommateurs avec un discours sur les valeurs, sociales, environnementales, etc.
Finalement, voilà de quoi complexifier un peu la fonction d'offre de travail et son arbitrage réducteur entre rémunération et loisir, ou sa nouvelle version grand public : réduction du temps de travail versus allégement du coût du travail, stimulation de l'oisiveté versus incitation au travail. Mais qu'on se rassure, ce n'est pas forcément un retour du souci de l'Autre. Max Ui rôde encore…
Stéphane Jugnot
A la fin de l'année dernière, un grand quotidien du soir s'était intéressé aux nouveaux "professionnels" des O.N.G. de tout poil, de l'humanitaire à la défense de l'environnement. Il faisait le constat qu'elles étaient colonisées par d'anciens cadres supérieurs, banquiers, juristes ou spécialistes des ressources humaines, qui, lassés par la pression qu'ils ressentaient dans leur vie professionnelle, pour des objectifs qui n'étaient pas forcément les leurs et sans avoir toujours de retour sur leur investissement dans leur travail, avaient trouvé dans cette reconversion, une activité plus conforme à leurs aspirations.
Peu de temps auparavant un hebdomadaire économique avait proposé un dossier sur ces salariés qui veulent désormais "un travail qui [ait] du sens". Du sens à l'intérieur de l'entreprise parce qu'ils veulent connaître ses orientations et ses choix stratégiques, les raisons de leur travail. Du sens à l'extérieur, parce qu'ils veulent que leurs actions soient en cohérence avec le discours de leur entreprise quand celle-ci communique vers les consommateurs avec un discours sur les valeurs, sociales, environnementales, etc.
Finalement, voilà de quoi complexifier un peu la fonction d'offre de travail et son arbitrage réducteur entre rémunération et loisir, ou sa nouvelle version grand public : réduction du temps de travail versus allégement du coût du travail, stimulation de l'oisiveté versus incitation au travail. Mais qu'on se rassure, ce n'est pas forcément un retour du souci de l'Autre. Max Ui rôde encore…
Stéphane Jugnot
Sommaire
Alumni’s Cup : écoutez votre cœur !
Fabien Toutlemonde
Création d'ENSAE Solidaire
Jérémy Rigaux
Olivier Lecler, Directeur Général Adjoint de Boursorama, ENSAE 1992
Fabien Toutlemonde
Gérer les risques bancaires : Vers une sophistication maîtrisée
Paul Demey, Antoine Frachot, Gaël Riboulet
Le stratégiste, sondeur des marchés ?
Sébastien Doisy, Roland Lescure
Pour une gestion raisonnée de l'environnement
Dominique Garrigues