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16 avril 2007

Brèves

La preuve par les mathématiques

Les mathématiques et le recours à la modélisation sont aujourd’hui des ingrédients essentiels dans plusieurs disciplines : économistes, physiciens, biologistes, sociologues quantitatifs utilisent les mathématiques dans leurs pratiquent quotidiennes. La modélisation et le recours aux mathématiques sont justement au coeur de la formation des élèves statisticiens économistes, à l’Ensae.

Pour les étudiants qui ont été recrutés pour leur capacité en économie, les cours intensifs de mathématiques de première année sont souvent source d’une interrogation récurrente : « pourquoi faire autant de mathématiques ? ». De là est née l’idée d’une conférence qui s’est tenue le 23 mai dernier, sous la présidence de Jean-Christophe Yoccoz, professeur au collège de France, titulaire de la chaire d’équations différentielles et systèmes dynamiques.

« La preuve par les mathématiques : forces et limites de la modalisation », tel était l’objet de cette conférence, organisé par des élèves de l’Ensae, sous l’impulsion de Youssef-Ruthel Bourhim, avec l’aide du Forum et de l’association des Anciens, et avec l’objectif d’amener le public à une plus large appréhension des champs d’application des mathématiques, tout en mettant en évidence les limites d’un recours à la modélisation.

Parmi les intervenants, Xavier Le Pichon (collège de France, chaire de géodynamique), Michel Aglietta (Paris X), Roger Guesnerie (collège de France, chaire de théorie économique et organisation sociale), Bernard Salanié (Polytechnique, Ensae), Fagot-Largeault (collège de France, chaire de philosophie des sciences biologiques et médicales), Didier Roux (CNRS, biologie moléculaire), Jacques Livage (collège de France, chaire de chimie de la matière condensée), Michel Armatte (Paris IX, histoire de la statistique), Christian Baudelot (ENS Ulm, sociologie), Claude Grignon (EHESS).

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Débattre dans toutes les langues

Depuis de nombreuses années, les élèves des quelques écoles parisiennes se rencontrent chaque année dans des duels de joutes oratoires en langue anglaise, à l’image des débats de Westminster. C’est le Debating. Chaque équipe, de cinq élèves chacune, représente respectivement le gouvernement et l’opposition. Elles se disputent une motion, où la mauvaise foi et l’humour doivent rivaliser avec la maîtrise de la langue. Initialement organisé entre l’ENA, l’ENSAE, et leurs écoles préparatoires, Science Po et Polytechnique, le cercle s’est élargi depuis à HEC, les Ponts, Centrale et Télécom Paris.

L’an passé, lors de la finale qui s’est tenue à l’Assemblée nationale, en présence des ambassadeurs d’Irlande, du Royaume-Uni et du Canada, c’est Télécom Paris qui l’a emporté contre l’ENA, en défendant la motion suivante : « Speech was given to man to disguise his thoughts”. De son côté, malgré un beau palmarès, l’Ensae avait été battu dès le premier tour par Polytechnique pour une question d’âge, en défendant l’idée que : « youth is the best time of life ».

Pour plus d’informations : french.debating.asso.free.fr

Depuis peu, une version dans la langue de Goethe a vu les jours, occasion de féliciter avec retard, l’équipe de l’Ensae qui a remporté en 2004 la finale face à l’ENA en s’opposant à la motion : « Es ist immer gut zu reden ». Les vainqueurs se sont vus offrir un séjour en Allemagne par l'Office franco-allemand de la jeunesse (OFAJ) et des ouvrages de la part de l'ambassade d'Allemagne à Paris.

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Un an déjà !

Des contraintes éditoriales ne nous ont pas permis de présenter dans le dernier numéro la nouvelle équipe arrivée à la tête de l’Ecole à la rentrée 2004. Un an après, ils sont toujours là !

Sylviane Gastaldo (1988), directrice de l’Ensae

Sylviane Gastaldo a remplacé Stéfan Lollivier à la direction de l’Ecole. Sylviane Gastaldo connaît bien l’Ecole puisque, jeune diplômée, elle y occupe son premier poste, comme assistante d'enseignement en économie. Elle devient ensuite, pendant trois ans, chargée d'études économiques sur l'environnement au département des études économiques d'ensemble de l'Insee avant de revenir à l’Ecole comme directrice des études de 1994 à 1998. En 1998, elle devient chef du bureau agriculture et environnement au sein de la Direction de la prévision puis, en 2000, elle est chargée de créer la sous-direction environnement, régulations économiques et développement durable de la nouvelle Direction des études économiques et de l'évaluation environnementale au ministère de l'Ecologie et du Développement durable.

Philippe Février (1998), directeur des études

A nouvelle directrice, nouveau directeur des études, la parité a été respectée. A sa sortie de l’Ecole, Philippe Février, administrateur de l’Insee, a pris un poste de chercheur au Crest. En 2000, il a rejoint l’unité de méthodologie statistique, où il s’est notamment occupé des questions méthodologiques posées par la mise en place de l’enquête emploi en continu. Toujours associé au Crest, il poursuit en parallèle, sous la direction de Bernard Salanié, une thèse sur les « enchères multi-unités : une approche théorique, empirique et expérimentale » qui a obtenu en 2003, le prix de thèse de l’Association française de sciences économiques. Après un an passé au département d’économie de l’Université de Chicago, il revient à l’Ensae en tant que directeur des études.

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