Brèves
La rentrée 2007 est marquée pour l’ENSAE par le maintien ou la progression de la place de l’ENSAE dans les concours et par une admission sur titre nombreuse et de qualité. Au rang des nouveautés, un fort renouvellement de l’équipe des permanents, des cours en anglais et un site internet renové.
Résultat des concours
En plus de l’accueil d’élèves fonctionnaires (19), l’ENSAE recrute ses élèves non fonctionnaires par trois concours que – dans la pratique – seuls les étudiants en classes préparatoires réussissent.
Le concours mathématiques est greffé sur le concours commun mines-Ponts de la filière mP et offre 45 places : cette année, le dernier entré était classé 418ème.
Cette année, le nombre d’inscrits au concours (1978) est en très forte progression par rapport aux années précédentes, malgré la hausse des frais d’inscription spécifiques de 15 à 17 €. Ce fort taux d’inscription à l’ENSAE s’explique probablement par les très bons résultats d’intégration de l’an dernier.
De façon usuelle, il y a environ 22 % de filles, 32 % de 5/2, 42 % de MP* et 22 % d’étrangers parmi nos candidats, et les 46 qui ont finalement choisi de rejoindre Malakoff sont composés de 33 % de filles, 32 % de 5/2, 82 % de MP*, 75 % sont originaires de prépas de la région parisienne et 22 % sont étrangers. Parmi ces arrivants 2 ont par exemple renoncé à l’Ecole des Ponts, 8 à Télécom Paris ou encore 22 à l’ENSTA. Il y avait 701 candidats classés au concours de l’ENSAE et le dernier entré était classé 418ème.
Si, inversement, on s’interroge sur les écoles où sont entrés les 418 premiers classés à l’ENSAE, on les retrouve à l’Ecole Polytechnique (89), à Centrale Paris (69), dans les ENS (31), aux Ponts (28), aux Mines de Paris (25), à Télécom Paris (25), à Supélec-Gif (24), en 5/2 (17) et….à l’ENSAE (46).
Le concours économie et sciences sociales s’adresse aux étudiants de khâgnes BL. Les 18 places n’ont pas été pourvues, car le recouvrement avec les admis à Ulm était plus important que d’habitude.
Avec un nombre de candidats toujours en nette progression depuis la mise en commun d’épreuves orales avec Cachan, ce sont finalement 33 candidats qui ont pu être classés. Le concours de l’ENSAE sélectionne assez le profil des étudiants : la proportion de filles est de 56 % à l’inscription et de 52 % parmi les admis, les moins de 21 ans de 27 % à l’inscription et de 42 % parmi les admis. Cette année, ce sont essentiellement des femmes qui ont choisi l’ENSAE puisqu’elles représentent une proportion tout à fait étonnante (80 %) des entrées par ce concours.
Parmi les 18 admis qui ont renoncé à l’ENSAE, 15 ont préféré un statut d’élève normalien (7 à Ulm, 7 à Cachan, 1 à Lyon - respectivement 0, 8 et 0 l’an dernier). Inversement, une étudiante a renoncé à l’ENS Lyon pour choisir l’ENSAE.
Le concours économie et mathématiques enfin a pourvu ses 12 places avec des élèves de prépas économique et commerciale de l’option scientifique. L’ENSAE se positionne comme une école de rattrapage des 3 grandes parisiennes.
Après l’important effort d’information fait dans les classes préparatoires l’année dernière, la seule opération spécifique de cette année a été la parution d’un article dans une revue très lue par ces étudiants. C’est peut-être à cet article, aux efforts d’information faits par nos élèves dans les prépas et au fait que l’ENSAE est apparue en bonne
position dans les classements de la presse que l’on doit une recrudescence forte du nombre de candidats se présentant à l’oral. Ceci a permis de classer davantage de candidats, tout en préservant leur niveau, et donc pour la première fois depuis 4 ans de remplir les 12 places offertes.
Si les filles représentent environ 40 % des inscrits comme des admis, la parité est strictement respectée puisqu’elles sont 6 à avoir choisi d’entrer à l’ENSAE cette année.
L’ENSAE confirme son positionnement d’école de rattrapage pour les élèves qui n’intègrent pas une des 3 parisiennes. Les candidats qui ont renoncé à l’ENSAE cette année ont intégré HEC (16), ESSEC (8), ESCP-EAP (8).
Ceux qui ont intégré HEC sont parfois revenus parmi les 11 étudiants de HEC accueillis cette année dans la nouvelle formule de double diplôme ENSAE-HEC en 4 ans.
L’admission sur titres
Pour les polytechniciens qui ne rentrent pas dans un corps de l’Etat, il est possible de partir à l’étranger, de faire un des masters de l’Ecole Polytechnique ou d’entrer dans le cycle polytechnicien d’une école d’application (Mines de
Paris, Ponts, ENSTA, Télécom Paris, etc.). Cette année, l’ENSAE a été très demandée par les polytechniciens, et au lieu d’être une vingtaine, ils sont 30 « civils » à avoir rejoint l’ENSAE cette année. Ceci fait de l’ENSAE l’Ecole d’application qui accueille le plus d’X non corpsards.
D’autres partenariats permettent de recruter d’excellents candidats à l’Ecole : l’Université franco-allemande, depuis longtemps ; plus récemment, le jury de recrutement de ParisTech en Chine avait permis de choisir 4 excellents élèves
chinois pour lesquels des bourses du Ministère des Affaires Etrangères ont été obtenues. Mais deux d’entre eux ont préféré poursuivre leurs études aux Etats-Unis, et ce ne sont finalement que deux élèves chinois qui rejoignent l’ENSAE à la rentrée 2007.
Par ailleurs, plus d’une centaine de dossiers de candidats ‘libres’ parviennent spontanément à l’Ecole : si les dossiers des titulaires de diplômes étrangers étaient de qualité inégale, les titulaires de diplômes français (M1 ou diplôme de grande école) étaient nombreux à être capables de suivre avec profit les enseignements de l’ENSAE, et ce sont les mentions en L3 et M1 qui ont permis de les sélectionner.
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Le renouvellement de l’équipe de permanents
Martine Boddaert remplace Sylvie Champion qui a été secrétaire au service des stages depuis une quinzaine d’années.
Parmi les assistants, Marie Chanchole (2006) remplace Jean-Marc Fournier (2003), au poste d’assistant de statistique,Arnaud Maurel (2006) succède à Laure Turner (2001) au poste d’assistant de microéconomie et Jean-François Chassagneux (2005) prend la suite de Romuald Elie (2002) en tant qu’assistant de finance. Romuald Elie reste tout de même à l’école à temps partiel comme professeur de finance et Frédéric Palomino le rejoint un jour par semaine, il contribuera au développement de la voie ‘analyse des marchés et finance d’entreprise’. Eric Gautier (2003), administrateur de l’iNSEE qui rentre des Etats-Unis, devient enseignant en mathématiques, probabilités et statistique.
Enfin, Marie Miljkovic est la nouvelle responsable des langues et des relations internationales depuis le départ à la retraite de Roland Bembaron.
De nouveaux cours en anglais
A la rentrée 2007, certains cours de troisième année de l’ENSAE seront dispensés en anglais. Les cours concernés sont ceux ouverts au master Analyse et Politiques Economiques (ex. «DEA du Delta»). Le master APE, co-habilité par l’ENSAE, l’ENS, l’Ecole des Ponts, Polytechnique, HEC et l’EHESS, est l’une des formations à la recherche en économie de l’Ecole d’Economie de Paris. Son conseil pédagogique, où siègent la directrice et le directeur des études de l’ENSAE, a décidé qu’à la rentrée prochaine, la totalité des cours du master pourront être dispensés en anglais dès lors qu’au moins un élève non francophone y est inscrit. L’objectif est de renforcer le recrutement des meilleurs élèves étrangers dans un programme de recherche qui vise à l’excellence européenne.
S’agissant des cours de l’ENSAE, sont concernés pour l’année 2007-2008 les cours suivants : Economie du travail, Economie de la fiscalité, Economie du développement, Economie géographique, Economie du risque et de l’assurance, Evaluation des politiques publiques, modèles de durée, Econométrie des panels, Economie industrielle, Economie industrielle empirique, Théorie de la finance d’entreprise et Recherche empirique en finance d’entreprise.
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www.ensae.fr,
Le site de l’école fait peau neuve
Le nouveau site web de l’ENSAE est en ligne depuis début juin. Il est un des éléments de la stratégie de communication de l’ENSAE, qui vise à moderniser l’image de l’école et à asseoir sa notoriété, en particulier auprès des élèves et enseignants des classes préparatoires. Pour ce faire, l’école doit s’appuyer sur les mêmes vecteurs que les écoles concurrentes (et partenaires) : le web, bien sûr, dont l’importance est devenue essentielle, mais aussi les plaquettes d’information, actuellement en cours de renouvellement selon un graphisme harmonisé avec celui du site internet.
Le site web a aussi vocation à devenir un vecteur d’information auprès des élèves de l’école : programmes d’enseignement, débouchés, possibilités de scolarité à l’étranger et de formations complémentaires, accès à la messagerie et au logiciel de gestion de la scolarité...
Le site s’adresse enfin aux entreprises et aux chercheurs, qui doivent y trouver l’information nécessaire avant de proposer des stages ou des groupes de travail.
Mettre en place et maintenir un tel outil a nécessité un fort investissement des permanents de l’école. La solution technique retenue repose sur le gestionnaire de contenu d’open source «Joomla», qui rend la gestion du site très conviviale.
Beaucoup reste à faire sur ce site, en premier lieu la finalisation de sa version traduite en anglais (en cours), mais aussi s’agissant de détails de forme (enrichissement des illustrations en particulier). Ce n’est que progressivement, grâce au travail continu des permanents, que le site pourra s’étoffer pour répondre au mieux aux attentes de son public...Attentes que la publication du nouveau site n’a pas manqué d’aiguiser.
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