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16 avril 2007

La promotion 2006 à l’honneur

Le 10 octobre dernier, la promotion ENSAE 2006 délaissait le patio, la K-Fet et le Stade Lénine pour investir Bercy (plus précisément le grand amphi du Ministère des Finances et de l'Industrie). Une fois n'est pas coutume, tout le monde s'était mis sur son trente et un pour clore ensemble les (plus ou moins) trois années d'école et se dire au revoir.


Point d'atermoiement cependant, la bonne humeur était de mise et plus que la fin d'une époque, on préférait évoquer un nouveau départ, vers le monde professionnel, vers d'autres études ou activités.

Organisée par l'Association des Anciens de l'ENSAE, la cérémonie ne cesse de gagner en
popularité puisque cette année encore plus de cent élèves accompagnés de leurs proches y ont
assisté, près de 300 personnes au total. Le tout sous le parrainage de la société AXA qui avait tenu à s'associer aux élèves pour l'occasion.

Aucun souci d'organisation à noter, l'ambiance était aux retrouvailles après ces déjà quelques mois de séparation. Un climat joyeux, convivial et serein, pour un moment ensemble une dernière
fois, dans un cadre remarquable (certains regrettant cependant l'authenticité de la tour tripode, le jeu d'échec géant, et les bucoliques atours de notre chère école).

L'exercice des discours, autant redouté par les orateurs (inquiets de s'exprimer en un tel moment,
qui plus est sous le regard inquisiteur des caméras) que par les auditeurs (impatients de rejoindre l'appétissant buffet qui se prépare à l'étage inférieur) a pourtant été une réussite totale. Après l'introduction de Fabrice Wilthien, Jean-Laurent Granier a lancé les débats en évoquant
avec enthousiasme et chaleur ses belles années d'études statistiques entre les murs malakoffiotes.

Détendu et très à l'aise dans l'exercice, le directeur général délégué d'AXA et parrain de la promotion sortante a donné de belle manière le coup d'envoi d'une soirée qui s'annonçait riche en
évènements.

L'intervention des élèves est toujours quant à elle sujette à de courtes mais bien réelles interrogations: "C'est qui qui le fait cette année?". Succédant à Fabrice et à la présentation
de l'Association des Anciens et de son activité, Franklin Wernert et Delphine Chaumel se sont chargés d'ouvrir les hostilités en osant faire venir sur scène (à la surprise de tout le monde) Sylviane Gastaldo, Philippe Février, Roland Bembaron, et Frédérique Bec, encadrant le néo-diplômé Jean-François Perreton pour un quiz dont le but était de savoir qui des
quatre protagonistes avait la meilleure connaissance des us et coutumes de l'école. Chose rare à l'ENSAE, les statistiques du test n'ont pas été dévoilées. On tablera donc sur une moyenne à 12.

Vint ensuite le temps des honneurs. Comme chaque année, le prix du meilleur GT est venu (en personne) récompenser des élèves pour la qualité de leurs travaux. Olivia Sautory a été tout d'abord primée pour son remarquable travail sur "Les effets de contexte sur les performances des élèves de CM1". Seulement deux groupes lauréats cette année, le prix du meilleur groupe de travail étant attribué à un (excellent) travail en finance, "Couverture d'options en présence de sauts", mené par Flore Gabriel, Philippe Sourlas et Xavier Labatie, sous la responsabilité de Rama Cont.

Après les élèves, ce fut au tour du corps enseignant de s'exprimer.

Les interventions pertinentes mais légères de Frédérique Bec et de Sylviane Gastaldo ont été en parfaite adéquation avec le ton de la soirée. Mme la Directrice insistait sur la nécessité d'être fier de son école et de sa formation, de ne pas l'oublier et d'en faire la promotion, points sur lesquels nous ne pouvons qu'abonder en son sens.

Frédérique Bec, chargée du cours de séries temporelles, et dont il s'agissait de la dernière année
d'enseignement, a fourni à ses élèves une ultime révision en habillant fort amusamment son propos, chargé pour elle de sincère émotion et de moult termes mathématiques et statistiques. Pour ceux qui pensaient s'être à jamais débarrassé des maths (pour rentrer de plein pied dans le monde de la finance) c'était raté !

Enfin, lors du dernier discours des élèves, Timothée Carayol et Marielle Bouvier, de retour d'une année à l'étranger, ont fait partager à tout le monde leurs expériences au loin pour un remake de "soutenance de stage/GT/mémoire" fort inhabituel. Bien que sans rapport avec le moment, le plaidoyer pour la sauvegarde de l'écureuil gris du Canada a conquis l'assistance. Gageons que déjà surpris de se retrouver évoqué dans une cérémonie de remise des diplômes, le petit écureuil le sera tout autant de se savoir cité dans cet article, mais sera toujours fier de pouvoir rallier de nouveaux militants à sa cause.

A cet instant précis tout le monde n'avait qu'une idée en tête : rejoindre le plus rapidement possible, quelques mètres plus bas, le sacrosaint buffet (chacun craignait que les canapés ne refroidissent). Il fallait auparavant passer par le dernier cérémonial de la soirée, la remise du tube le plus convoité du sud-ouest parisien, le diplôme de statisticien économiste, accompagné de son joli t-shirt, conjointement floqué ENSAE-AXA présentant au dos la liste de tous les camarades,
y compris ceux que l'on a jamais pu supporter (et de certains qu'on a jamais vu du reste…).

Une fois l'épreuve passée, direction le banquet qui fut à la hauteur des attentes (qui n'avaient cessé de croître, à cause de cette heure et demie de palabres). Outre l'excellent champagne, mention spéciale aux petits-fours chocolat-orange.

Vers 23h15, les derniers convives se séparaient déjà, avec la satisfaction du diplômé et l'appétit comblé, la tête pleine de bons souvenirs de cette soirée, qui ne restera pas la dernière de la promotion 2006, les élèves ayant d'ores et déjà prévu de se revoir dans l'année.

Les Anciens souhaitent bon vent à tous, que l'avenir vous apporte bonheur, santé et réussite dans
tous vos projets !

Autrice

Guillaume Simon (2005)

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