Le projet de séparation des deux écoles, tout d'abord, a donné lieu à la publication d'un article dans Les Échos du 1 er mars (« L'Ensae se dédouble »). À cette occasion, le quotidien rappelle la vocation et les spécificités de l'École sous sa forme actuelle, et insiste sur « la personnalité propre que pourra acquérir chacune des deux écoles », l’Ensae et l’Ensai, après la séparation formelle des deux formations. L'article se veut même résolument prospectif : il annonce déjà l'entrée en vigueur de cette séparation pour la rentrée prochaine, et le déménagement de l’Ensai à Marne la Vallée en 1996. Rappelons tout de même que, à l'heure où nous mettons sous presse, le décret ministériel n'est pas encore signé.

Le Colloque organisé le 1 er février (« Quelle reprise pour l'économie française? ») a également permis à notre Association de se mettre en évidence. Parmi les couvertures de presse qui en ont été faites, on retiendra notamment l'article publié dans La Tribune Desfossés dès le lendemain de l'événement. Le succès de cette manifestation, la présence des journalistes et les compte rendus qu’on a pu lire dans la presse confirment le fait que les actions entreprises par l'Association contribuent efficacement à la promotion de l'image de l'École.

Les Enjeux, quant à eux, ont publié dans leur numéro de février un dossier consacré aux économistes d'entreprises. Malgré un titre quelque peu désabusé (« Le spleen des économistes »), le mensuel souligne l'importance de la tâche des conjoncturistes et des analystes économiques, tout en rappelant la difficulté de l'exercice. Notre École s'y est vue attribuer une place de choix, puisque l'un des articles est consacré à « La diaspora des X Ensae » . Ceux ci sont parmi les inspirateurs les plus influents de la politique économique, même s'ils occupent encore rarement des fonctions de « décideurs ».

Enfin, le mérite de cette présence de l'Ensae dans la presse revient naturellement aux anciens élèves, dont les nominations et les promotions annoncées dans les journaux ont été particulièrement nombreuses ces derniers mois (voir rubrique « Les Anciens »). À cet égard, la nomination de Shemaya Lévy (SEA 70) à la présidence de RVI (Renault Véhicules Industriels) a fait l'objet d'un article détaillé dans Le Nouvel Observateur du 27 janvier (« Un poids lourd à la tête de RVI »). Certains d'entre nous auront été quelque peu surpris d'y trouver un passage apparemment peu flatteur pour notre École (« à un X Mines succède un diplômé de l'École Nationale de la Statistique et de l'Administration Économique, c'est à dire, dans la nomenklatura française, un pas – grand chose - »).

À bien y regarder cependant (et en replaçant cette affirmation dans son contexte), l'article souligne la vision déformée de cette « nomenklatura » et met en avant le pragmatisme et l'expérience de S. Lévy, présenté par Louis Schweitzer comme « un homme qui a réussi admirablement dans tous les postes qui lui ont été confiés » . Nous adressons une nouvelle fois toutes nos félicitations à Shemaya Lévy.