Remise des diplômes 2008
Les "Bacherlier" diplômés
« L’ENSAE c’est une année d’enfer et une de purgatoire avant d’accéder au paradis ». Ce n’est pas la cérémonie organisée par l’association des Anciens de l’ENSAE le 24 septembre dernier
qui apportera un démenti à cette formule confiée trois ans plus tôt.
Placés sous le patronage de Louis Bachelier, les 159 étudiants de la promotion 2008 de l’ENSAE étaient conviés au centre Pierre Mendès France de Bercy pour y recevoir leur diplôme. Les membres
de l’école et les familles des étudiants, venus en nombre assister à cette grand-messe de plus en plus prisée, ont été accueillis par Fabrice Wilthien, président des Anciens de l’ENSAE et maître de cérémonie de la soirée. Celui-ci a notamment
présenté l’ensemble des dispositifs mis à disposition de la communauté des diplômés tels que les annuaires ENSAE et ParisTech, le réseau d’aide et de conseil « E-contact », la plate-forme d’emploi « Manager.com » et les divers groupes
dont l’ineffable « ENSAE au féminin ».
Parrain de la promotion, Olivier Khayat (responsable mondial de division chez Société Générale-Corporate & Investment Banking) s’est attaché à faire entrevoir les défis et les opportunités qui s’offraient à la promotion Bachelier au delà des fléaux qui s’abattent sur le monde de la finance. Insistant sur l’excellence de la formation dispensée à l’ENSAE, il a vivement encouragé les élèves de cette promotion - baptisée du nom
de l’auteur de « La théorie de la spéculation »- à contribuer à la définition des nouvelles formes de régulation des échanges.
Plusieurs orateurs de l’école se sont ensuite succédé en chaire. Dans un discours bien rodé, la directrice de l’école Sylviane Gastaldo a rappelé les difficultés du chemin conduisant à la double compétence en économie-statistique que sanctionne le diplôme de l’ENSAE. Elle a insisté sur le rôle d’ambassadeurs de l’école qui revenait désormais aux membres de la promotion 2008
qu’elle a également invités à prendre part à la formation de leurs successeurs.
La tâche de caractériser la promotion est revenue à Christophe Jadeau. Ce millésime se distinguerait notamment par un taux de réussite aux partiels avant rattrapage particulièrement élevé, l’absence historique de notes planchers ayant aidé les « Bachelier » à passer le seuil mythique de 80 % de succès au premier tour. Mais il a également souligné les diverses initiatives de cette promotion telles que la création du
journal SAS Discute, libelle devenu rapidement incontournable dans la vie de l’école et dont le deuxième numéro a d’ores et déjà accédé au statut d’objet-culte.
Poursuivant dans cette veine littéraire, les assistants Xavier d’Haultfoeuille et Mathieu Rosenbaum nous ont gratifiés d’un discours en tandem de haut vol. Le premier, jouant d’une prétérition enveloppant pastiche et parodie, a campé quelques-
unes des personnalités marquantes de l’entresol. Le second, après s’être interrogé sur ce vocable particulier désignant l’étage occupé par l’administration de l’école, s’est lancé dans une autobiographie de la vie trépidante d’assistant avant de conclure sur une lecture de textes d’étudiants particulièrement savoureux.
Soucieux des préoccupations actuelles, Fabrice Rusig et Nicolas Baron ont fait honneur, à leur façon, à l’économie de l’environnement en inaugurant un prix du diplôme obtenu « dans
un souci de développement durable, en utilisant le moins d’énergie possible », renouant d’une certaine manière avec l’esprit de la cérémonie de 1999.
Cette soirée a été l’occasion de récompenser les meilleurs groupes de travail 2008. Le prix du Meilleur GT doté de 1 000 euros est revenu à V. Le Corre, L. Potempa, F. Séraphin et M. Solignac pour leur mémoire sur l’indemnisation des accidents de la circulation en France (voir encadré). C. Bureau s’est vue remettre le prix du GT d’économie tandis que le prix de statistiques-finance a récompensé A. Dieye, S. Genest, N. Hut
et M. Lasnier.
La soirée s’est poursuivie autour d’un buffet offert par la Société Générale dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Un avant goût du paradis promis aux « Bachelier » ?
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