Comme toujours, tout commence à Malakoff assis sur nos valises. Comme pour les années précédentes, l’annonce des résultats de la campagne BDE vient de tomber. Plus que les années précédentes, cette campagne avait su susciter l’engouement de tous (25% d’abstention seulement) grâce à deux listes surmotivées qui ont fait vibrer l’ENSAE plus que jamais à coup de soirées organisées à l’extérieur, des ‘opens’ à en faire friser les moustaches de M. Zampa … Les deux équipes en lice, l’OBlist et Vitam’insee ont su donner à cette école encore jeune une campagne digne des plus grands shows grâce à une traque au sponsoring qui a ouvert la voie à de plus grandes possibilités pour le BDE et permettront de promouvoir l’image de l’ENSAE auprès des élèves préparationnaires comme une école où il fait bon vivre,… en attendant la vraie vie de campus qui nous ouvre déjà les bras avec la prochaine installation des locaux de l’ENSAE à Palaiseau.
Ce soir-là, la déception se lit sur certains visages, la joie sur d’autres mais tous sont impatients de monter à bord du bus qui nous emmènera jusqu’aux cimes enneigées des Alpes. C’est après dix heures de voyage, ensommeillés (ou pas …) que nous arrivons enfin en terre promise. Et là il va falloir attendre. Les plus courageux sont partis skier, les autres envahissent l’Apache Café pour des parties de cartes animées ou pour regarder des films. En début de soirée, nous pouvons tous tranquillement emménager et récupérer notre matériel. La semaine peut commencer. A Risoul, on y va avant tout pour skier. Mais pas seulement. C’est aussi une occasion de se retrouver et de relâcher la pression accumulée. Dans toutes les chambres à tous les étages, il y a de l’ambiance. Soirées vin chaud, soirées poker, tarot ou belotte, il y en a pour tous les goûts. Parfois le retour sur les pistes est difficile, comme après la soirée raclette où des abus de fromage en ont cloué certain au lit pour toute la matinée. Mais l’enthousiasme reste intact. Jusqu’à la fin du séjour, nous usons nos skis sur les pistes où la poudreuse fraîchement tombée ravit les fans. Pourtant il va bien falloir rentrer et c’est avec une pointe de regret et de nostalgie que nous nous asseyons dans le bus qui nous ramènera vers la grisaille parisienne. Il est certain que nous garderons tous un excellent souvenir de ce voyage. Et même les (nombreux) blessés sont d’accord ; Risoul on y retournera !

Dimitri Bellas (2010), nouveau président, pour le BDE